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2es journées de l’artisan minier : comment formaliser le métier d’exploitant minier artisanal ?

Le ministère en charge des mines et des carrières a animé un point de presse ce jeudi 13 juillet 2023, à Ouagadougou, dans le cadre des 2es journées de l’artisan minier (JAM) les 21 et 22 juillet 2023 à Gaoua, sur le thème : « Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ».

L’objectif de cette rencontre annuelle est de promouvoir les bonnes pratiques, à travers la reconnaissance des acteurs qui s’y illustrent positivement. L’engouement pour l’activité d’exploitation artisanale des substances de mines et de carrières s’est accompagné d’une part, de retombées substantielles pour les acteurs directs et indirects et d’autre part, d’effets néfastes aux plans environnemental, économique et social. Malgré les efforts fournis par le gouvernement pour mieux encadrer le secteur, les difficultés en matière de respect de la réglementation persistent.

Selon Jean Baptiste Kaboré, président du comité d’organisation, ce sont près d’une dizaine (10) de tonnes d’or qui font objet de fuite non maîtrisée par l’Etat.

« Au-delà des chiffres, l’exploitation minière est également, une source de financement et un nid de ressources humaines au profit des activités terroristes. », a laissé entendre Jean Baptiste Kaboré, président du comité d’organisation.

En effet, au regard des retombées socio-économiques de l’activité d’exploitation artisanale des substances de mines et de carrières pour le Burkina, il s’avère nécessaire de créer les cadres permettant de la promouvoir. Ainsi, ce deuxième rendez-vous qui réunira plus de 500 participants et exposants, placé sous le très haut patronage du président de la transition, sera une opportunité d’échanges sur les défis liés à l’organisation de ce sous-secteur qui va s’offrir à ces acteurs du secteur.

A ce jour, ce sont plus de six cents (600) sites actifs d’orpaillage qui ont été répertoriés et plus d’un million (1 000 000) de personnes qui vivent de cette activité, selon une cartographie réalisée en 2018.

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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