Le 23 juin 202, le Gouvernement burkinabè et la Banque mondiale tiennent une revue technique conjointe sur le thème: «planification opérationnelle des projets et programmes de développement financés par la Banque mondiale».
Placée sous la présidence du ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré, représenté par son Conseiller technique, Abdoulaye Zongo, elle vise à passer en revue le processus de planification des activités des projets et programmes financés par la Banque mondiale en vue d’améliorer leurs performances.
Selon Abdoulaye Zongo, la problématique de la planification opérationnelle fait ressortir que les performances des différents projets et programmes sont diversement appréciées, mais de façon globale restent en deçà des attentes.
Des participants aux travaux de la revue technique conjointe des projets et programmes
Aussi, les travaux de la revue consisteront donc, à analyser le processus de planification des activités des projets et programmes, financés par la Banque mondiale dans l’optique de définir les meilleures approches et de dégager les mesures pour mieux anticiper et coordonner les actions pour l’atteinte de meilleurs résultats de développement dans les échéances prévues.
Pour la représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, sur un échantillon de dix (10) projets dont les revues à mi-parcours sont déjà réalisées, sur 50 indicateurs de développement, seules les cibles de 50% des indicateurs seront atteintes.
Aussi des écarts importants sont relevés entre les prévisions de décaissements et les réalisations effectuées. Beaucoup de contrats signés ont tardé à être exécutés en raison de l’absence de synchronisation avec la préparation des instruments de sauvegardes environnementales et sociales.
Des communications sur la planification des activités et l’élaboration de plans de travail et de budget annuels ont été exposées au cours de cette revue ainsi que des exemples de cas pratiques de projets financés par l’institution de Bretton Woods.
Aussi, les communications ont permis aux participants d’analyser les aspects institutionnels et techniques, les mesures de sauvegarde environnementale et sociale, de passation des marchés et de gestion financière liées à la planification et la programmation des activités des projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina Faso.
Moussa Wandaogo/Ouaganews.net
Source : MINEFID