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Bobo-Dioulasso/Solution Bio : de l’engrais à portée de la main de l’ERGCV pour résoudre les problèmes de fertilité des sols

Indispensable dans la production végétale, l’engrais chimique est de moins en moins accessible aux producteurs moyens. Pour aider tout le monde, l’Entreprise de rétablissement et de gestion du couvert végétal (ERGCV) a mis sur le marché la solution bio.

Basée au secteur 15 (Ouezzin-ville) de Bobo-Dioulasso, l »ERGCV a pour objectif principal de promouvoir l’utilisation du compost afin de résoudre les problèmes de fertilité des sols et augmenter par la même occasion, le rendement des producteurs.

Elle contribue aussi à lutter contre le chômage des jeunes et des femmes. « Nous travaillons avec 60 déplacés internes » a confié Cheick Sawadogo, Président directeur général (PDG) de l’entreprise. Malheureusement, cette belle vision du PDG demeure méconnue. « Bien que nos produits soient accessibles et reconstituent le sol, nous avons un problème d’écoulement. Nous n’avons pas d’accompagnement pour avoir de financements », nous a confié Cheick Sawadogo. L’espoir n’est cependant pas perdu. Car Sawadogo reconnaît une évolution positive des choses. « Avec l’arrivée des nouvelles autorités, nous avons eu quelques commandes.

Cheick Sawadogo présente ici du compost fin prêt pour être emballé

Nous profitons de vos lignes pour remercier le chef de l’Etat qui comprend le sens de notre engagement. La matière première est disponible sur place. Rien n’est exporté. Notre souhait est de pouvoir baisser le mieux possible, le prix de l’engrais », a laissé entendre le PDG. Pour une production d’un hectare, il faut deux tonnes d’engrais bio et la tonne coûte 150 000 FCFA soit 7 500 FCFA le sac. Selon Cheick Sawadogo, pour la bonne conservation des récoltes, la solution bio est le meilleur fertilisant. D’où son appel à l’endroit des maraîchers, à s’approprier la solution bio.

 Moubachir Dao/Bobo-Dioualasso

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