Le Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) était face aux hommes des médias ce samedi 5 août 2023, à Ouagadougou, pour se prononcer sur l’actualité nationale et sous-régionale qui défrait la toile ces dernières semaines.
Ces dernières semaines, c’est l’affaire guérisseuse de Komsilga qui est sur toutes les lèvres au Burkina. Au moment où le pays souffre déjà d’une fragilité socio-politique, cette affaire vient remonter certains esprits.
Alors, les conférenciers face à ce qui se passe, disent ne pas minimiser l’affaire, mais pensent que dans cette situation, « ce qui est par contre vomissant et répugnant, c’est de voir certains esprits malins vouloir profiter de cette situation pour diviser les Burkinabè et semer la zizanie. ». Ils jugent nécessaire de tirer l’attention des Burkinabè qu’ils qualifient « d’honnêtes et sincères » et qui aiment leur pays, de ne pas se laisser avoir par les propagandistes tapis derrière de faux manteaux de journalistes éditorialistes, lanceurs d’alerte, d’activistes et autres profils de subversion.
Boukaré Nébié, secrétaire du RISA indique que pour ces derniers, leur but est : « d’œuvrer à un retour du peuple burkinabè dans sa marche glorieuse sur un chemin parsemé d’embuches vers la restauration de sa souveraineté, de sa liberté et de sa dignité »
Par ailleurs, le RISA dit être en phase avec les autorités de la transition burkinabè et ceux du Mali dans leur mise en garde sur les sanctions qualifiées d’inhumaines, illégales et illégitimes dont « les vrais mobiles sont d’asphyxier le peuple, afin qu’il se soulève contre les actuelles autorités nigériennes »
« A-t-on besoin de faire Sorbonne, Harvard, Saint Cyr et que sais-je encore, pour comprendre que toute intervention militaire au Niger plongerait de fait le Burkina Faso et le Mali dans un chaos indescriptible ? Les dirigeants de la CEDEAO ont-ils déjà oublié le cas libyen dont les conséquences sont aujourd’hui perceptibles à l’œil nu dans tous les pays du Sahel et au-delà ? Non, ils n’ont certainement pas oublié », s’est indigné Boukaré Nébié, secrétaire du RISA
Le RISA dit vouloir donc, rappeler à tous les dirigeants africains qui disent être prêts à envoyer des soldats tuer les Nigériens pour réinstaller leur pair Bazoum au pouvoir, que leur démarche viole allègement le « le pacte de non-agression et de défense commune de l’Union africaine » adopté à la quatrième session ordinaire de la conférence du 31 juillet 2005 à Abuja au Nigéria.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net