Le ministre en charge de la culture, Gilbert Ouédraogo, a procédé à la décoration d’acteurs du cinéma du Burkina Faso, Mali, Tchad, Niger et bien d’autres, ce jeudi 27 février 2025, à Ouagadougou.
Derrière chaque film, chaque série, chaque production qui émeut se trouvent des personnes qui travaillent et donnent vie à des récits captivants, explorant des thèmes variés qui souvent résonnent avec les émotions les plus profondes. Ces personnes ne sont ni moins que les réalisateurs, scénaristes et acteurs. Et en ce jour, à travers la 29ème édition de la fête du cinéma africain, le ministère en charge de la culture marque un arrêt pour reconnaître le mérite de ces véritables architectes des films.
Originaires du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, en un mot de l’Afrique, ils sont au total, 12 récipiendaires du cinéma africain. Parmi ces 12 bénéficiaires, un a été décoré officier de l’Ordre de l’étalon. Il s’agit du ministre en charge de la culture du Tchad Abakar Rozzi Teguil. Les 11 autres ont été faits chevaliers de l’Ordre des arts du mérite, des lettres et de la communication, avec agrafe cinématographie.
Cette distinction démontre en effet, que tous sont membres d’une même famille, unis par le cinéma, scellés par le souhait d’une édification bienheureuse du cinéma africain.
C’est pourquoi le ministre en charge de la culture, Gilbert Ouédraogo, indique dans son discours que le monde du cinéma leur est reconnaissant pour leur enthousiaste participation au fleurissement du cinéma.
« La décoration dont vous bénéficierez incessamment, ne saurait exhaustivement célébrer vos mérites ou résumer l’intensité de vos efforts, mais voyez en ce cérémonial, un symbole. Je vous invite à être des ambassadeurs du cinéma africain, pour une meilleure promotion de nos identités culturelles. », a-t-il laissé entendre.
Par cette distinction, les acteurs du monde cinématographique saluent les autorités burkinabè, d’avoir reconnu et honoré leur statut.
« J’en suis très flatté de me voir décorer aujourd’hui. Ce qui veut dire que le travail que j’ai à abattre est reconnu et je dédie cette distinction aux femmes. Si vous voyez que nous sommes arrivés à bon port ici à Ouagadougou chez nous, que nous nous permettons de le dire ainsi, c’est parce que il y a l’AES. Ensuite, je dédie cette distinction à la jeunesse burkinabè, malienne, tchadienne et à tous les Africains. », s’est réjouie Fatoumata Coulibaly, cinéaste et comédienne malienne.
Ahoua KIENDREBÉOGO/OuagaNews.net