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Burkina : Issaka Sourwema rend visite aux évangéliques

Le ministre burkinabè en charge des affaires religieuses et coutumières a effectué une visite dans la matinée du 28 mars 2022, à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) à Ouagadougou. Cette visite rentre dans le cadre de la prise de contact du ministre avec les évangéliques.

Le ministre en charge des affaires religieuses et coutumières  a rencontré les acteurs de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour une prise de contact.  En effet, ce ministère des affaires religieuses et coutumières est un ministère qui s’intéresse à la pluralité et à la diversité religieuses.

« L’homme ne vit pas de pain et d’eau, il vit aussi, d’esprit et de foi. Et vous savez que si vous vivez de pain et d’eau, vous n’êtes pas mieux que le mouton ou la vache. Or, que ce soit dans les cadres traditionnel et coutumier, ou que ce soit dans le cadre des religions abrahamiques, il est compris que l’être humain est créé à l’image de Dieu. », s’est exprimé Issaka Sourwema, ministre des affaires religieuses et coutumières.

Il poursuit en disant que si un tel ministère a été créé, lui, il se considère comme un missionnaire chargé d’être en relation avec ces entités religieuses, de manière à ce qu’on sache que le gouvernement est conscient de la contribution des uns et des autres  au renforcement de la cohésion sociale du Burkina.

Pour le Pasteur Henri Yé, président de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME), cette visite de courtoisie est du devoir de leur ministre de tutelle pour l’intérêt du pays.

« On a d’abord, souhaité que le ministre puisse être à l’écoute des religieux et des coutumiers, et que le ministre puisse comprendre véritablement que nous exerçons un ministère holistique. C’est-à-dire un ministère qui prend en compte le corps, l’âme et l’esprit. », a-t-il indiqué.

Pour une première prise de contact, la FEME ne s’est pas attardée à se prononcer sur la situation sécuritaire, pour qu’ensemble, ils puissent trouver des solutions à la crise.

«Il faut dire que tout ne se fera pas seulement par les armes.  Je crois que dans une guerre, personne ne gagne. Ce qui fait qu’il est intéressant d’élucider et de prospecter tout ce qui est possible à faire, il se pourrait qu’un dialogue puisse être instauré et que l’on puisse se comprendre, de manière à ce que, au lieu de se tirer dessus, l’on puisse se comprendre, si cela est faisable. », a ajouté le Pasteur Henri Yé.

Cette visite se poursuivra demain 29 mars 2022, avec les membres de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et ceux de la Conférence épiscopale Burkina-Niger.

Ahoua KIENDREBEOGO

(Stagiaire)/ OuagaNews.net

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