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Burkina : l’analyse du CGD des 100 jours du pouvoir Damiba

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et ses partenaires ont initié un dialogue démocratique ce 24 mai 2022 à Ouagadougou. Ce panel s’est penché sur les 100 jours du nouveau régime des militaires au pouvoir.

Evaluer les 100 premiers jours de la gestion du pouvoir d’un président est une tradition. Alors, pour la gestion du pouvoir de ce nouveau régime venu au pouvoir le 24 janvier 2022 par un putsch, le CGD a initié un dialogue démocratique, afin de pouvoir dégager les acquis et les insuffisances  de la gouvernance du pouvoir Damiba. Elle vise en effet à aider les dirigeants à revoir leur manière de gérer le pouvoir.

« Aujourd’hui, un consortium d’organisations dont le CGD, Diakonia a décidé d’appeler à un débat sur les questions politiques, les questions économiques et les questions sécuritaires. C’est une évaluation, mais globalement un bilan que nous avons fait avec l’ensemble de ces panélistes pour voir dans quelle mesure on peut apprécier  les forces et les insuffisances de la gouvernance des 100 jours de Damiba, en vue de déboucher sur des  recommandations pour permettre d’asseoir la tranquillité de plus d’un Burkinabè menacé et particulièrement, inquiet de l’avenir du pays, sinon son devenir. », affirme Dr Thomas Ouédraogo, directeur du CGD

Pour les organisateurs, ce dialogue a pour objectif,  d’aider à prendre les meilleures décisions et d’assurer que tous les Burkinabè s’engagent à mieux gérer le pays, dans ces moments assez particuliers.

« Les leçons, c’est que la gouvernance dans notre pays devrait gagner à s’ouvrir à l’ensemble des Burkinabè, de sorte que chacun des acteurs sente le besoin de se responsabiliser. », ont soutenu les animateurs du panel.

Par ailleurs, les panélistes à ce dialogue n’ont pas manqué de souligner leur mécontentement du recul démocratique qu’a connu le Burkina. De ce fait, ils tiennent  à ce que les responsabilités soient situées dans la bonne norme. Car toujours selon eux, il y a une articulation entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire dans un pouvoir démocratique. A les entendre, bien qu’on puisse reprocher des choses à l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré, ce ne sont pas les ministres qui sont censés combattre sur le terrain.

« Il y a des torts qui peuvent être assignés à l’autorité civile et il y a des torts qui doivent être assignés à l’autorité militaire. », ont-ils laissé entendre.

AhouaKIENDREBEOGO

(Stagiaire)/OuagaNews.net

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