Les 13 et 20 octobre 2024, la Ligue régionale du Centre de pétanque (LRCP) et la Fédération burkinabè de pétanque (FBP) ont tenu leurs assemblées générales électives (AGE). Ces AGE entraient dans le cadre du renouvellement des structures dirigeantes des sports et des loisirs du département de tutelle. Isidore Kientéga a été élu président de la FBP et Adolphe Bamogo, président de la LRCP, pour un mandat de quatre ans.
La grande famille bouliste s’est réunie les 13 et 20 octobre 2024 à Ouagadougou, pour renouveler leur bureau exécutif respectif. Sous la supervision d’agents du ministère en charge des sports et des loisirs, les procédures initiales en la matière, à savoir les vérifications des documents de vote, les conditionnalités du scrutin, ont été respectées.
A l’élection de la Ligue du Centre de pétanque, on notait deux candidats, Adolphe Bamogo, par ailleurs président du club Wendmanegda et Sylvain Sawadogo, président de Espoir pétanque de Gounghin. Le collège électoral a enregistré 53 votants. Au terme du processus électoral, c’est Adolphe Bamogo qui l’emporte avec une large majorité de plus de 19 voix, soit 39 contre 14. Il est donc le nouveau président de la LRCP, pour la mandature 2024-2028.
Il succède à M. Simon Zongo qui aura fait deux mandats. M. Bamogo a formé un bureau exécutif de 14 membres, avec deux vice-présidents, Alassane Ouédraogo en est le secrétaire général et Aboubakary Guiro le secrétaire général chargé de l’organisation. M. Bamogo a laissé entendre qu’il compte consolider les acquis de son prédécesseur, tout en améliorant l’organisation des activités. Une semaine plus tard, c’était au tour de la faîtière de la pétanque.
Isidore Kientéga aux commandes de la Fédération burkinabè de pétanque et Adolphe Bamogo, est le nouveau président de la Ligue du Centre de pétanque.
Cette élection a concerné toutes les structures de pétanque sur le plan national et remplissant les conditions de participation au scrutin. Il y a les clubs, les districts, les ligues. Rien que la ligue du Centre à elle seule compte 97 clubs affiliés, mais seuls ceux remplissant les conditions pouvaient voter. Les clubs de la ligue du Centre ajoutés à ceux des provinces, plus les districts et les ligues, il y avait là en tout 140 voix à conquérir, par les deux candidats, Isidore Kientéga, précédemment secrétaire chargé des relations extérieures de la FBP sortante et par ailleurs, président du club Teel Taaba, puis El Hadji Boureima Kouanda, président du club Sountong nooma.
Le scrutin a donné lieu à du suspense, au fil des décomptes des voix, mais le prétendant Kientéga va tuer le suspense en franchissant le seuil des 71 voix, la majorité +1 synonyme de vainqueur virtuel. Cela a provoqué des clameurs de victoire dans son camp. Le président du bureau de séance de l’élection Eugène Taonsa a dû intervenir pour calmer les partisans de M. Kientéga, afin que le dépouillement se poursuive. Le décompte final va donner 68 voix pour El Hadj Boureima Kouanda contre 72 à Isidore Kientéga qui, du même coup, est élu nouveau président de la FBP.
Il succède ainsi à Macaire Kaboré qui aura passé trois mandats comme président de la FBP, ce dernier ne se représentant plus. Les autres ligues et districts du pays ont sacrifié auparavant au même rituel des renouvellements. Le nouveau président de la FBP a formé un bureau exécutif fort de 21 membres. François Savadogo est le 1er vice-président, il est secondé de deux autres.
L’Assemble générale élective.
Le secrétaire général est Edouard Kaboré, Daouda Nébié est le gardien des finances, le secrétaire chargé de l’organisation Issouf Kinda, Issaka Zangré, secrétaire chargé de la formation et de l’encadrement, la vulgarisation et la promotion du genre sont confiées à Mmes Béatrice Ouédraogo/Nassa et Awa Ouattara. M. Kientéga devra donc travailler en tandem avec le président de la Ligue du Centre, pour le rayonnement de la pétanque burkinabè.
Le nouveau président Isidore Kientéga a déjà annoncé des innovations avec la création d’une coupe du Faso et d’une super coupe, la participation du Burkina aux compétitions majeures sur le plan international, et aussi la relecture des textes pour les conformer au contexte actuel.
Barthélemy KABORE
Ouaganews.net