A l’occasion de la 6ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) qui se tiendra du 26 au 28 Septembre 2024, au Centre international de conférence de Ouaga 2000, le comité d’organisation a animé une conférence de presse ce mardi 17 septembre 2024, à Ouagadougou. Cet événement majeur du secteur des mines et des carrières en Afrique et dans le monde, a pour thème central : « Les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».
Devenu un important outil de soutien au développement du secteur minier, la SAMAO s’est positionnée comme un événement de référence mondiale par l’engouement qu’il suscite à chaque édition. En effet, les données socioéconomiques du secteur minier montrent un secteur d’activité résilient avec des indicateurs satisfaisants, plaçant le Burkina Faso sur l’échiquier africain des pays miniers. Car la production totale d’or en 2023, s’élevait à 56,857 tonnes et les recettes directes au budget de l’Etat s’établissaient à environ 529 milliards de FCFA. Et pendant la période de 2022 à 2023, le sous-secteur de l’or a contribué pour 13% au produit intérieur brut (PIB), 19,2% aux recettes publiques et 79,2% des recettes totales d’exportations.
Ainsi, cet évènement d’envergure internationale réunira dans la capitale burkinabè, plus de deux mille (2000) participants composés d’experts, d’investisseurs, de chercheurs et de visiteurs d’horizons divers. Et des rencontres B2B et expositions s’y tiendront, afin de partager les expériences. Car le choix du thème de cette édition, « Les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ?» est évocateur avec ce que le Burkina a comme opportunité sur les découvertes de nouveaux minerais qui permettent de révolutionner le monde.
Il s’agit du lithium, du cobalt, du nickel, du vanadium, de l’uranium, du zinc et du cuivre. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’ils sont essentiels à la construction des infrastructures de la transition énergétique et numérique, tels que les panneaux solaires, les éoliennes, les véhicules électriques, les écrans tactiles, le stockage de données, la connexion des systèmes entre eux, etc.
« Si la présence de ces minerais en Afrique, en général et au Burkina Faso en particulier, peut être vue comme une opportunité, leur exploitation doit être soutenue par des politiques volontaristes de la part des gouvernants afin de créer davantage de la valeur ajoutée et susciter des retombées économiques locales et régionales. », a déduit Doulaye Sanon, SG du ministère et président du comité d’organisation de l’activité.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net