En ces périodes de fêtes de fin d’année, les forces de sécurité interieure ont annoncé l’utilisation de l’éthylotest ou alcootest), appareil de mesure de l’alcoolémie) par la police nationale et la gendarmerie.
Ce dispositif de contrôle des usagers de la route est composé de deux appareils : un éthylotest basique et un autre électronique. L’éthylotest basic est à usage unique. Le deuxième appareil, lui est à usage multiple.
Au cours du premier trimestre de l’année 2020 : 3 161 cas d’accidents de la route donc 46 cas mortels. Parmi ces cas mortels ,18 usagers de la route étaient en état d’ivresse manifeste. Avec le contrôle de l’alcoolémie, les preuves de l’état d’ivresse seront désormais irréfutables. L’article 522-1 du code pénal dispose : « le fait de causer par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation d’une loi ou d’un règlement, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire ».
En ce qui concerne la répression, « la peine est un emprisonnement d’un an à sept ans et une amende de 500 000 à 5 000 000 de francs CFA, lorsque l’auteur du délit a agi en état d’ivresse, a commis un délit de fuite ou a tenté par tout autre moyen d’échapper à la responsabilité qu’il peut encourir ».
Une phase de sensibilisation de la population qui va concerner, dans un premier temps, la ville de Ouagadougou. L’utilisation de l’éthylotest va s’étendre, par la suite, aux autres localités du pays.
Ouaganews.net
Source : M/SECU