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Drame de Déou : qui sont ces apatrides qui font le jeu de l’ennemi sur les réseaux sociaux ?

Pendant que tout le pays est bouleversé par la saignée que vient de subir l’armée, suite à l’embuscade au Sahel, des oiseaux de mauvais augure n’ont pas trouvé mieux que de semer de la confusion, en attribuant à des chefs militaires des propos dénigrants vis-à-vis de la troupe. Des montages sordides qu’ils ont pris le soin de relayer sur les réseaux sociaux.

Scandalisé par une telle imposture, le chef d’état-major général des Armées s’est obligé de faire un communiqué pour dénoncer ces stupidités. L’on peut se demander ce que les auteurs de ces agissements malsains peuvent avoir comme mobiles au point de vouloir à tout prix, montrer la situation du Burkina Faso sous un angle apocalyptique. Comment un tel aveuglement haineux peut animer des individus jusqu’à fomenter toutes sortes de mensonges ?

Tous les Burkinabè, épris d’un minimum de bon sens, sont conscients que le pays fait face à un mal complexe. La guerre contre les ennemis de la république ne prendra pas fin en un laps de temps. Il y a un lourd tribut à payer pour le retour de la paix. De braves et dignes fils du pays qui ont fait le choix de défendre la mère-patrie jusqu’au sacrifice suprême croisent chaque jour, le fer sur le théâtre des opérations.

Face à l’adversité, ils ne rechignent pas, ils vont au feu sans calcul. Bien que sonnés par les disparitions de leurs frères d’armes, ils pensent que la seule manière de les venger, c’est de continuer la lutte contre les forces barbares embrigadées dans leur folie meurtrière. Au lieu que le courage des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) soit une source d’inspiration pour chacun de nous, que nenni !

Des apatrides tapis dans l’ombre et prisonniers de leur vision égoïste s’adonnent à une opération de désarticulation du moral de la troupe et à saper les efforts qui sont entrepris chaque jour. Peut-on haïr son pays jusqu’à un tel point ? Il importe de traquer ces propagateurs d’intox jusque dans leurs cachettes glauques pour leur infliger la sanction qu’ils méritent.

Le drame qui est arrivé récemment à nos FDS sonne comme une ultime interpellation à tous les Burkinabè à faire front commun contre le péril terroriste. Tous, nous devons comprendre que notre ennemi, ce sont les terroristes qui s’en prennent sans raison, à notre pays. Une fois de plus, il y a lieu de mettre sur l’éteignoir nos querelles intestines et stériles, en ces moments délicats.

Il faut mobiliser nos intelligences contre les suppôts des terroristes qui propagent la haine et la confusion sur les réseaux sociaux. L’attaque de Déou, au-delà de l’indignation et de la consternation qu’elle suscite, interpelle tous ceux qui tombent facilement dans un triomphalisme précoce.

L’heure n’est pas à conter les lauriers de cette guerre. La situation invite à une solidarité sans faille autour des forces combattantes, afin qu’elles puissent bouter hors du Burkina, ces barbares sanguinaires.

Par ailleurs, le drame de Déou rappelle combien il est nécessaire de renforcer la coopération transfrontalière avec les voisins maliens et nigériens. Tout porte à croire que les fous qui ont tendu l’embuscade à nos FDS sont venus du Mali. C’est un impératif de mutualiser les efforts pour mieux contrer l’écume terroriste. Cette coopération transfrontalière s’impose de toute évidence, au-delà de toute considération. Et l’on y a intérêt.

Ahmadou Bayala/OuagaNews

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