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Drame de Karma qualifié de « génocide » : la FMP/BF s’indigne et compte manifester le 6 mai à Ouaga

La Fédération des mouvements panafricains du Burkina Faso (FMP/BF) a animé une conférence de presse ce mercredi 3 mai 2023, à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence est une formulation de droit de réponse à la communauté internationale et sous-régionale, au mouvement des droits de l’homme et un appel à une mobilisation générale de soutien à la transition.

« Que la lutte armée contre le terrorisme ne se fasse pas au détriment des droits humains et du droit international humanitaire ». Ce communiqué de l’Union européenne interpellant les autorités de la transition sur le massacre de Karma, a indigné la Fédération des mouvements panafricains du Burkina Faso.

« Nous voulons par cette déclaration, faire savoir à l’Union européenne et à la communauté internationale dans son ensemble, que ni le Burkina Faso, ni aucun autre pays africain ne fabrique des armes, à plus forte raison leur vente. », ont fait comprendre les conférenciers.

Ils laissent entendre que parallèlement, les terroristes sèment la désolation dans le pays, depuis huit ans. Ils disent que ces derniers utilisent des armes lourdes, de combat qui ne peuvent provenir que des fabricants d’armes qui ne sont ni plus que les Européens.

Les conférenciers souhaiteraient plutôt que le combat pour la défense des droits humains soit pour cesdits défenseurs des droits de l’homme, de s’orienter vers les sources d’approvisionnement des armes de ces forces obscurantistes, ainsi que leurs sources de financement.

« Ce qui vous permettra de mieux faire prévaloir vos droits humains, à travers la préservation des vies humaines au Burkina. », a traduit Abdou Nassirou Sawadogo, chargé de projets et programmes.

Il ajoute qu’autrement dit, il refuse l’utilisation des droits humains comme un outil au service de l’impérialisme et de la domination.

Dans leur déclaration, ils disent constater l’institution ouest-africaine, la CEDEAO, très sévère dans les crises malienne et burkinabè. Ils justifient leur déclaration, à travers ceci : « le président en exercice de la CEDEAO, depuis la montée en puissance de l’armée burkinabè, a décidé d’en découdre avec la transition burkinabè, en proposant même de passer à l’offensive.L’institution est à son plus bas niveau, en s’érigeant en syndicat des chefs d’Etat et en instrument au service de l’impérialisme. »

Ils soutiennent donc que les dénonciations concernant les droits de l’homme pour avoir du crédit ne doivent pas être à sens unique. Ils les invitent à revoir les copies en défendant les droits dans toutes leurs composantes.

Enfin, la FMP/BF réitère son soutien total à la transition et salue la solidarité agissante et patriotique des compatriotes pour la mobilisation, suite à l’appel de l’effort de guerre du gouvernement.

Un appel est lancé à la population à sortir le samedi 6 mai 2023, afin de conduire une marche de soutien aux autorités de la transition. Ils mettent en garde toute personne qui viendra compromettre le succès de la marche à se tenir à l’écart.

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews

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