Le ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) de Ouagadougou, Gilles Chausse, ont procédé, le vendredi 21 mai 2021, à la signature de deux accords de financement d’un montant de plus de 15,682 milliards de F CFA.
Le premier accord est destiné au financement du Projet de développement économique local durable (PDelD) de Bobo-Dioulasso et le second concerne un amendement de l’accord sur le différé de la dette de la France vis-à-vis du Burkina Faso.
L’accord de financement du PDelD est d’un montant de 11,81 milliards de F CFA et ce projet vise à permettre à la commune de Bobo-Dioulasso d’acquérir les moyens techniques et financiers pour dynamiser durablement son économie locale.
Selon le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima F. Sanou, présent à la cérémonie, ce prêt de l’AFD va permettre d’organiser le circuit de mobilisation des recettes; ce qui va permettre de dégager des ressources propres pour la commune. Aussi, la réalisation de gares routières et de marchés au profit des acteurs économiques changera fondamentalement l’économie de la ville de Bobo-Dioulasso.
Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima F. Sanou (chapeau), présent à la cérémonie
L’accord de financement concernant le différé de la dette de la France vis-à-vis du Burkina Faso est inscrit dans le cadre de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) lancée par les pays membres du G20 en 2020, pour aider les pays à concentrer leurs ressources sur la lutte contre la pandémie et à protéger la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes vulnérables.
D’un montant de 3,872 milliards de F CFA, l’amendement de l’accord sur le différé de la dette devra permettre au «pays des Hommes intègres » de dégager des marges budgétaires et de la trésorerie pour, d’une part, faire face aux effets sociaux et économiques de la pandémie de la Covid-19, et d’autre part, de poursuivre sa relance économique.
Au regard du contexte sécuritaire et humanitaire actuel qui impose au Burkina Faso des contraintes budgétaires importantes, selon le ministre en charge de l’économie, la mise en œuvre de cette initiative vient à propos, car les ressources qu’elle permettra de dégager offre au gouvernement la possibilité de mettre en œuvre certaines politiques d’urgence.
Wandaogo Moussa
Ouaganews.net