La nouvelle charte de la transition au Mali a été adoptée à l’unanimité, le lundi 21 février 2022, par les membres du Conseil national de transition (CNT). Plusieurs modifications y ont été apportées.
La première nouveauté de la nouvelle charte de la Transition malienne adoptée par le CNT, est le nombre de parlementaires qui est passé de 121 à 147. La Charte, sans mentionner la date, indique que la transition prendra fin avec l’élection présidentielle. « On a fait en sorte que ce soit un évènement instinctif qui puisse marquer en lieu et place de la date de la fin de la transition.
C’est pourquoi vous avez vu que la transition prend fin avec l’élection présidentielle organisée par les autorités de la transition, la prestation de serment, la passation des charges au nouveau président élu », a indiqué le président de la Commission loi du CNT, Souleymane Dé.
L’autre fait majeur dans cette nouvelle charte est la suppression du poste de vice-président de la transition. La nouvelle charte stipule également qu’en tant que président de la transition, le colonel Goïta ne pourra pas se présenter aux prochaines présidentielle et législatives.
Il y a aussi l’amnistie votée pour les auteurs des deux derniers coups d’État. Concernant la durée de la transition, la nouvelle charte n’en fait pas cas. Toutefois, le projet soumis par la transition comprend une période de six mois à cinq ans, comme le recommandaient les Assises nationales.
Les débats se poursuivent pour convenir d’un délai. L’arrivée à Bamako jeudi prochain, de l’émissaire de la CEDEAO, l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, permettra certainement de faire bouger les lignes concernant la durée de la transition.
Ahmadou Bayala/OuagaNews