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Roch Marc Christian Kaboré : le mandat des défis titanesques

Réélu au 1er tour de la présidentielle du 22 novembre 2020, le président Roch Marc Christian Kaboré a été investi pour son second mandat, le lundi 28 décembre 2020. Pour ce nouveau contrat de cinq ans avec le peuple burkinabè, les défis qui attendent le président du Faso sont énormes. Ils sont, entre autres, la bonne gouvernance, la relance économique, la sécurité et le chômage des jeunes.

Ces challenges figurent en bonne place dans les chantiers prioritaires annoncés dans son programme politique. Le président a, dans son discours d’investiture, donné le ton pour son quinquennat. « Ce nouveau quinquennat s’annonce avec plein de défis et d’espoirs pour la construction de notre pays et la satisfaction des aspirations légitimes de notre peuple. 

Je tiens à rassurer que je resterai attentif aux préoccupations de l’ensemble de mes compatriotes, surtout en ce qui concerne la réconciliation nationale, la paix et la sécurité, gages de toute action de développement », a-t-il soutenu. Au plan sécuritaire, le chef de l’Etat a pris la mesure de la situation. De ce fait, il entend déployer une batterie d’initiatives pour relever ce challenge incontournable.

Au nombre des mesures, il a l’ambition « d’augmenter les effectifs de nos forces de défense et de sécurité, renforcer leurs moyens matériels et leurs compétences afin d’accroître leurs capacités opérationnelles ». A ce titre, il a promis que les ressources nécessaires seront mobilisées pour un financement conséquent de la politique de sécurité nationale.

Dans la même dynamique, il souhaite poursuivre la restructuration de la défense nationale pour disposer d’une armée républicaine, bien entraînée, bien équipée et apte à défendre l’intégrité du territoire national et à assurer la protection et la sécurité des Burkinabè, au regard des nouvelles menaces sécuritaires.  L’autre défi de ce mandat est relatif à l’amélioration de la qualité de la gouvernance.

« Je fais de la démocratie un élément fondamental de mon action en faveur de la société burkinabè et pour un Burkina Faso de concorde où règne la paix des cœurs et des pensées. N’oublions jamais que c’est l’Etat de droit qui garantit les libertés de chacun et assure la paix à tous. Notre pays doit rester un Etat de droit, un Etat fort qui protège tous les Burkinabè, qui préserve les institutions républicaines et qui veille à l’intégrité du territoire national », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, dans son programme.

Le relèvement de ce défi passe impérativement par la promotion d’une administration efficace et de développement, le renforcement du pluralisme politique et la garantie de la séparation des pouvoirs. Le passage effectif à la Ve République, par l’adoption du projet de constitution, a-t-il laissé entendre, posera les bases d’un nouveau socle institutionnel pour notre pays.

Une adoption qui devra impliquer la revue des institutions de la République et de leurs budgets respectifs, la rationalisation des départements ministériels pour plus d’efficacité et d’efficience de l’action gouvernementale et le renforcement des capacités opérationnelles de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’emploi des jeunes s’inscrit également parmi les chantiers-phares du quinquennat présidentiel. « L’ambition que j’affiche pour le prochain quinquennat, est la création d’au moins 600 000 emplois, grâce à l’apport du secteur privé. Pour réaliser cet objectif, je mettrai en place un programme cohérent, qui concilie l’obligation d’assurer un rythme soutenu de création d’emplois avec les impératifs de rentabilité et de compétitivité », a relevé le chef de l’Etat.

La relance économique est aussi un impératif pour les cinq prochaines années. Il sera question, comme l’a souligné le président Kaboré, de combler les lacunes infrastructurelles, diversifier l’agriculture au-delà du coton, à partir des chaînes de valeur présentant un avantage comparatif, d’exploiter les secteurs catalyseurs, à savoir le secteur minier et les TIC, pour stimuler l’agriculture et développer les infrastructures, saisir les opportunités régionales pour tirer profit de l’intégration régionale. C’est dire que ce mandat sera celui de tous les efforts possibles pour mieux affronter ces défis majeurs.

La Rédaction

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