Le Premier ministre, Christophe Dabiré, était hier jeudi 13 août 2020, dans la province du Kénédougou (région des Hauts-Bassins). Avec les forces vives de la province, il a échangé sur diverses questions avec les forces vives et appelé à l’union sacrée.
Dans le cadre de sa tournée dans la région des Hauts-Bassins, le Premier ministre Christophe Dabiré, a séjourné dans la province du Kénédougou, le jeudi 13 août 2020, où il s’est entretenu avec les forces vives. C’est en toute franchise que l’hôte du jour a planté le décor des discussions. « Je ne suis pas venu faire des promesses. Je suis venu voir les différentes difficultés de développement de la province du Kénédougou, en particulier et de la région des Hauts-Bassins, en général. Je suis venu pour être en contact avec vous, pour entendre de vive voix, ce qui vous préoccupe.
Le contact direct permet de se faire une idée de la sensibilité du cœur de notre pays sur un certain nombre de questions. Le nouveau référentiel de développement de notre pays que nous sommes en train d’élaborer doit prendre en charge les préoccupations des populations de notre pays. Nous aurons alors un plan de développement conforme aux préoccupations de nos populations », a souligné, d’entrée de jeu, le Premier ministre.
Au cours des échanges à Orodora, chef-lieu de la province, le chef du gouvernement a invité la population à faire de la cohésion sociale, le socle sur lequel les défis du développement doivent être relevés. Face au terrorisme qui sape les efforts de développement et met à mal le vivre-ensemble, Christophe Dabiré a appelé à l’engagement de tous contre cette plaie, qui n’est pas que l’affaire du Nord ou du Sahel.
C’est ensemble que les Burkinabè doivent conjuguer leurs efforts pour vaincre ce fléau. « Je tiens à leur rendre hommage, car beaucoup d’entre eux ont perdu la vie sur le front de la lutte contre le terrorisme », a-t-il souligné.Pour lui, malgré un contexte difficile lié à la sécurité et à la fronde sociale, le gouvernement travaille chaque jour, à poser les pierres du développement socioéconomique du Burkina Faso. Les forces vives ont soumis des doléances au Premier ministre, lors des discussions.
Des préoccupations qui se rapportent à la réalisation d’infrastructures routières, sanitaires, sportives, de barrages, de retenues d’eau, de gares routières à l’employabilité des jeunes, au renforcement des centres de santé en ressources humaines et à l’autonomisation des femmes. L’hôte a dit avoir pris bonne note des doléances formulées. Avant d’entamer les échanges avec les forces vives, le chef du gouvernement a rendu une visite de courtoisie au chef de canton de Orodora, Ibrahim Traoré.
Ahmadou Bayala