A quelques heures de la fin du jeûne musulman, l’ambiance de la fête est ressentie dans les marchés et yaars de la capitale du Burkina autour des rayons de condiments, de la volaille et des différents articles. OuagaNews.net s’est rendu à Nabi Yaar situé dans la quartier 1 200 logements, ce lundi 8 avril 2024, afin de faire le constat.
Ce lundi 8 avril 2024, à la veille de la fête de l’Aïd el Fitr, marchands de condiments ou autres denrées, rivalisent à attirer les clients. Mais, une fête qui tombe à une telle période du mois, est considérée par les fonctionnaires de « soudure ». Ainsi, l’affluence pour les achats est timide.
D’habitude, dans les rayons de condiments, les femmes se bousculent, afin de repartir avec les meilleurs condiments. Mais, nous sommes ici, devant les articles de Mme Kaboré et il n’y a personne.
« Nous n’avons jamais vu pareille situation. Les années antérieures, on étale les condiments à terre Il n’y a pas de temps. Mais cette année, c’est comme les jours ordinaires », s’est-elle indignée.
Ici, dans le rayon de vente de la volaille, on demande les prix qu’ils font savoir qu’ils varient entre 3500 et 4500 FCFA. Mais malgré ces prix abordables, pour les poulets locaux et les pintades, les clients se font rares. Ainsi, nous nous approchons d’un des vendeurs, du nom de Ibrahim Sana. Il nous explique que comparativement aux années précédentes, la clientèle cette année, se fait rare.
« Mais, il y a quand même des commandes, mais cela est insuffisant. », a-t-il laissé entendre. Il ajoute que vu que le jour de la fête n’est pas encore fixé, il espère s’en sortir.
Et c’était le même constat chez tous les commerçants que nous avons approchés dans ce marché. Nous sommes reparties en espérant que d’ici au jour de la fête, ils pourront tirer profit de cette fête.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net