Le Ministère de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MEBAPLN) a tenu son premier cadre national de concertation entre les responsables chargés de la gestion des ressources humaines de l’année 2025, ce lundi 6 janvier 2025, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre de tutelle Jacques Sosthène Dingara.
Le ministère en charge de l’enseignement de base rencontre dans son administration, des incompréhensions dans l’appréciation de certains actes et des difficultés dans le traitement de certains dossiers dues à une insuffisance de formation de la majorité des responsables chargés de la gestion des ressources humaines du département et aussi à un manque de communication permanente entre les acteurs.
Pour trouver donc des solutions à cela, il était important d’initier ce cadre de concertation pour mener des échanges fructueux afin de faire des propositions pertinentes qui permettront d’assainir la gestion des ressources humaines du département. Car pour améliorer en permanence la gestion du capital humain, il requiert de faire une maîtrise et une réadaptation des outils technologiques pour qu’ils soient de plus en plus performants et accessibles. Surtout dans un contexte économique, technologique et social en constante évolution.
Et ce cadre permettra de partager les expériences, d’identifier les obstacles ou les difficultés rencontrés dans la gestion quotidienne des ressources humaines et de réfléchir aux solutions à apporter pour une gestion efficace et efficiente des ressources humaines au bénéfice de la structure.
Parce que l’urgence est d’identifier et de proposer collectivement et avec une vision commune et concertée, des réponses appropriées à la gestion des ressources humaines qui se trouvent confrontées aux enjeux multiples et à des difficultés croissantes.
« Le constat aujourd’hui est que la gestion des RH dans notre département est souvent décriée par certains agents. Cela a pour corollaire des frustrations, des tensions, des plaintes multiples et multiformes et parfois des grognes sociales. Face à ces critiques à tort ou à raison, il est impératif de réviser et d’améliorer les politiques de gestion des carrières et de développer nos compétences techniques pour mieux répondre aux attentes des agents. Ainsi, ensemble, nous devons travailler à une gestion plus agile, plus inclusive et plus prévoyante. », a indiqué Jacques Sosthène Dingara, ministre en charge de l’enseignement de base.
Par ailleurs, créer un environnement propice où les collaborateurs se sentent soutenus, écoutés et peuvent développer leur plein potentiel, tout en préservant leur ardeur au travail s’avère nécessaire.
« Des perspectives sont en train d’être développées pour permettre de mettre aux enseignants qui se trouvent dans les zones d’insécurits dans les conditions optimumales au regard de ce qu’ils prennent comme sacrifice pour permettre au système éducatif de rester debout. », a-t-il conclu.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net