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Burkina/Infrastructures : 87% du taux des travaux d’avancement du grand contournement de la ville de Ouagadougou sont exécutés

Le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, a fait une sortie de terrain ce jeudi 11 janvier 2024, sur la grande voie de contournement de la ville de Ouagadougou, afin de constater l’état d’avancement de l’exécution des travaux. Visite, qui a été guidée et accompagnée par Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe Ebomaf et Fils, chargé de la construction et de la réalisation de ces travaux.

Lancé en 2019, afin de désengorger la mobilité urbaine de la ville de Ouagadougou, quarante-huit mois (48) mois hors saison des pluies comprenant (soit 36 mois pour le marché de base et 12 mois pour l’avenant) ont été donnés comme délai d’exécution des travaux. Ainsi, conformément au planning d’exécution des travaux du grand contournement de la ville de Ouagadougou, ils sont à 87% d’avancement pour un délai consommé de 75%.  Un état d’avancement satisfaisant pour le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho et du partenaire public-privé en charge du projet, Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe Ebomaf et Fils.

En effet, cette visite a permis de relever certaines difficultés qui pourraient ralentir les travaux et a également permis aux autorités de donner l’ordre aux techniciens de détruire certaines installations anarchiques entravant la bonne exécution des travaux.

« Nous avons constaté que les travaux s’exécutent conformément au planning et nous sommes très satisfaits sur ce point. On a dû remarquer différents problèmes, notamment les installations anarchiques. Mais, cela a été démoli car ces derniers n’avaient pas une autorisation pour s’installer ainsi. », a laissé entendre Adama Luc Sorgho, ministre en charge des infrastructures.

Quand au partenaire public-privé, chargé de la construction et de la réalisation de ces travaux, Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe EBOMAF et Fils, il se dit être ravi de cette visite du ministre.

Il explique également être fier en tant que Burkinabè de réaliser ce chantier de grande envergure qui pourrait être comparé au boulevard périphérique de la ville de Paris.

Mais au-delà de cette satisfaction, il explique que malheureusement, nombreux n’ont pas compris le sens de décret d’utilité publique pris par le gouvernement.  Et que ces derniers se sont dressés contre la société EBOMAF et Fils.

« Nous avons de nombreux procès auxquels nous répondons par rapport à ce chantier. », a -t-il fait comprendre.

A noter que le projet s’étend sur un linéaire de 125 km en 2×2 voies et réparti en deux (2) tronçons : le contournement Nord reliant la RN1, la RN2, la RN22, la RN3 et la RN4 et le contournement Sud reliant la RN4, la RN5, la RN6 et la RN1. Il débute dans le village de Yimdi dans la commune de Tanghin-Dassouri sous forme de rocade. Il passe par les provinces du Kadiogo, Kourwéogo, Oubritenga et Bazèga et traverse les communes rurales de Tanghin-Dassouri, Sourgoubila, Pabré, Loumbila, Saaba, Koubri, Saponé, Komsilga et l’arrondissement n°4 de Ouagadougou.

Ahoua KIENDREBEOGO/ OuagaNews.net

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