Selon l’Institut national de statistique et de la démographie (INSD), les achats de marchandises en 2022, encore appelées importations se sont fixés à 3 439,5 milliards francs CFA, soit une hausse de 19,3% par rapport à leur niveau en 2021. En quantité, elles ont été de 7 791,9milliers tonnes en 2022, en baisse de 7,8% par rapport à 2021.
Les « produits raffinés du pétrole » constituent le principal produit importé en 2022 et représente 33,0% des importations en valeur en 2022. Les importations de ces produits ont augmenté de 81,9% pour se fixer à 1 136,9 milliards F CFA à fin décembre 2022.
Ensuite, suivent les importations de « produits médicinaux et pharmaceutiques » et de « chaux, ciments et matériaux de construction fabriqués (excepté argile, verre) ». Les importations du premier groupe de produits, représentant 5,5% des dépenses d’importation en 2022, ont augmenté de 4,8% pour se fixer à 189,9 milliards F CFA à fin décembre 2022. Par contre, les importations du deuxième groupe ont baissé de 29,7% pour se fixer à 119,3 milliards F CFA au 31 décembre 2022 et constituent 3,5% des dépenses d’importation en 2022. La dynamique globale des importations en 2022 a été aussi soutenue par la hausse du riz (58,3%) et des engrais manufacturés (275,7%). Leurs importations respectives ont été de 85,9 milliards F CFA et 51 milliards F CFA.
Comme à l’accoutumée, la Chine reste le principal fournisseur du Burkina d’où des marchandises d’une valeur totale de 406,8 milliards francs CFA de biens ont été importés, soit 11,8% des importations. Elle est suivie de la Côte d’Ivoire (9,5%), la France (9,0%) et du Ghana (7,8%).
Il faut noter que la France est le principal fournisseur du Burkina au 4ème trimestre 2022. Le « pays des hommes intègres » a importé 96,6 milliards de FCFA de marchandises du pays de Emmanuel Macron, soit 10,3% des importations totales du trimestre donné. Comparé aux importations du 3ème trimestre 2022, les importations provenant de la France ont augmenté de 18,2%. Ces importations sont composées essentiellement des « produits raffinés du pétrole » (39,2%), du « froment et méteil non moulu (blé) » (17,6%) et des « produits médicinaux et pharmaceutiques » (14,0%).
Wandaogo Moussa/OuagaNews