Le ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé la cérémonie d’immatriculation des acteurs de l’économie informelle au Régime d’assurance maladie universelle (RAMU), ce mardi 19 novembre 2024, à Ouagadougou.
Le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) a été institué, afin d’élargir le socle de la protection sociale et permettre surtout aux personnes vulnérables de bénéficier de soins de qualité. C’est pourquoi, une séance de sensibilisation aux avantages du régime de l’assurance maladie universelle (RAMU), suivie d’immatriculation a été organisée au profit des acteurs de l’économie informelle.
En effet, l’immatriculation est l’étape par laquelle il faut passer pour bénéficier des soins du RAMU. Et parmi les prestations dont dispose le RAMU, il y a celles éligibles, les prestations exclues et les prestations soumises à accord préalable.
Pour les prestations éligibles, il y a les actes de médecine générale et de spécialités médicales et chirurgicales, les actes infirmiers, les soins relatifs au suivi de la grossesse à l’accouchement et aux suites de couches, les actes et les soins liés à l’hospitalisation, les actes de radiologie et d’imagerie, entre autres.
Pour les prestations non éligibles, ce sont les activités relevant du programme élargi de vaccination, de la lunetterie, des vaccins des voyageurs, les pathologies faisant l’objet de programmes ou de financements spécifiques par l’Etat ou par les partenaires techniques et financiers nationaux et/ou extérieurs etc.
« Nous nous sommes dit au niveau du gouvernement, qu’une économie ne peut pas avancer avec une population malade. Car, si nous voulons une économie qui marche, il faut veiller à ce que la population soit en bonne santé. Au-delà de ce régime d’assurance maladie universelle, il y a la question de l’initiative présidentielle sur l’agriculture. Car, le premier médicament du corps de l’homme, c’est la nourriture. Donc pour ces initiatives, en toute humilité, il faut saluer le premier responsable de ce pays. », a souligné Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique.
Par ailleurs, les conditions de prise en charge sont réparties de la façon suivante : pour les agents publics, les travailleurs et assimilés du secteur privé, c’est 5% répartis à parts égales entre l’employeur (2,5%) et le salarié (2,5%), les travailleurs indépendants de l’économie informelle, c’est 4 000 FCFA le mois, les bénéficiaires de pension 2%.
« Aujourd’hui, grâce à l’opérationnalisation du régime d’assurance maladie universelle, que nous avions espéré depuis les années 2008, nous voyons s’ouvrir une nouvelle ère d’espoir. Cette assurance est bien plus qu’une politique publique. C’est une réponse aux aspirations de vivre et de travailler dans la dignité. », a salué Alexis Zongo, représentant le président des acteurs du secteur informel.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net