Du 7 au 9 août 2023, se tient l’atelier de validation du projet de rapport d’étude sur la garantie unique TRIE, du projet d’accord quadrilatéral de transport et du projet d’étude sur l’interopérabilité des guichets uniques, à Ouagadougou, sous la tutelle du ministère en charge du commerce et le partenariat de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Ce sont le Burkina Faso, le Bénin, le Niger et le Togo qui bénéficieront de ce projet.
La réglementation efficace et la pratique du commerce, du transit et du transport selon les normes internationales et régionales, constitue l’un des problèmes en Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, Burkina Faso, Niger et Togo. Ainsi, malgré les bonnes et importantes relations commerciales que ces pays entretiennent, l’on constate des difficultés liées à une faible application des instruments régionaux et bilatéraux en matière de transit, y compris les questions spécifiques du transport, et de la facilitation des échanges.
Au regard de toutes ces insuffisances, un projet régional a été mis en place, afin de faciliter les échanges entre ces pays. Cette facilitation consiste à permettre aux importateurs et exportateurs de s’acquitter d’une seule garantie, afin de traverser ces pays bénéficiaires en toute quiétude sans avoir à payer une seule taxe.
« Dans la dynamique des réformes engagées par le projet, trois études sont réalisées et des projets de rapport proposés et soumis à la validation nationale qui fait l’objet du présent atelier. Il s’agit du rapport d’étude sur la garantie unique TRIE, du projet d’accord quadrilatéral de transport et du rapport d’étude sur l’interopérabilité des guichets uniques. Il convient de saluer la réalisation d’un certain nombre d’activités, tant au niveau national, régional qu’international. », a laissé entendre Gambetta Aboubakar Nacro, représentant le ministre en charge du commerce.
En effet, ce projet a été initié avec l’assistance de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui en assure la mise en œuvre.
« Dans cette initiative de projet sous-régional, nous travaillons avec des partenaires locaux qui sont les unités nationales de mise en œuvre du cadre intégré renforcé de l’Organisation mondiale du commerce et le rôle de ces partenaires est assez central, puisqu’ils sont liés au ministère du commerce. Et ainsi, cela nous permet d’avoir une plus grande efficacité du projet et d’assurer un engagement avec les différentes institutions qui ont un rôle central et qui sont également présentes aujourd’hui, pour nous aider à valider ces trois études. », a expliqué Ludovica Poponcini, spécialiste adjointe de la gestion des programme consultatif régional, division Afrique des pays les moins avancés et programmes spéciaux.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net