Le ministère en charge des infrastructures était face aux hommes des médias pour dresser le bilan des actions menées pour le rétablissement du trafic routier dans l’Ouest du Burkina Faso et sur l’ensemble du territoire national, suite aux pluies diluviennes de juillet, août, septembre et octobre 2024., ce mardi 26 novembre 2024.
Le réseau routier a été éprouvé dans son ensemble par les fortes précipitations enregistrées courant juillet, août, septembre et octobre 2024. En effet, cela a causé pas mal de dommages à certains ouvrages, notamment dans la région du grand Ouest du Burkina. A titre d’exemple, dans la Boucle du Mouhoun, on note les différentes submersions à répétition de l’ouvrage de Hèrèdougou, de la RN14 à environ 10 km de la sortie de Dédougou. Au niveau des Cascades, on note l’érosion des talus des chaussées sur la RN7 à Takalédougou. Et dans les Hauts-Bassins, l’effondrement partiel de l’ouvrage de Bama sur la RN9 et l’ouvrage de Badara sur la RN8, la coupure d’une piste rurale longue 36 KM reliant Toussiana à Kourinion.
Ainsi, des actions ont été menées à court et à moyen terme, afin de rétablir les routes. Il s’agit entre autres, pour les actions à court terme, du programme normal d’entretien courant du réseau routier de l’année 2024 en cours d’exécution dans les 13 régions pour un montant de 23 milliards 68 millions 871 mille 319 FCFA.
Les travaux de construction des ouvrages de Hérédougou sur la RN1, de Bama sur la RN9 en instance de démarrage et la construction des ouvrages de décharge sur la RN14 à la sortie de Dédougou. Et la construction de cinq grands ouvrages dans chaque région du pays. Pour les actions de rétablissement à moyen terme, on peut noter les travaux d’entretien périodique des routes nationales N°3 (Ziniaré-Kaya) et N°14, l’opérationnalisation des brigades dans chaque région.
« Nous avons sollicité et obtenu des appuis auprès de nos partenaires techniques et financiers, permettant d’amorcer des interventions significatives dans les plus brefs délais. Ces collaborations nous permettent d’envisager la reconstruction avec des normes plus rigoureuses et adaptées à notre réalité climatique », a expliqué Salfo Passéré, directeur général de l’entretien routier.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net