Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) qui se tient du 28 novembre au 1er décembre 2024, sur le thème : « Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », a ouvert ses portes ce jeudi 28 novembre 2024, sur le site du SIAO, à Ouagadougou.
Malgré l’atmosphère socio-politique difficile que traverse le Burkina Faso, le pays continue de tenir chacune de ses grandes manifestations culturelles.
Cette 14ème édition du SITHO, est placée sous le sceau de la résilience. Raison de plus, pour que cette deuxième édition qui se tient depuis sa relance, soit une opportunité pour développer la pratique du tourisme interne et aussi, être un moyen de renforcement la cohésion sociale entre citoyens et communautés, mais aussi de combler le déficit lié au recul du tourisme récepteur.
C’est pourquoi, le secrétaire général du ministère en charge de la culture nigérien, Anafi Souleymane, représentant les pays invités spéciaux (Mali et Niger), explique qu’il est primordial de développer des initiatives internes qui puissent favoriser le développement harmonieux de l’espace géopolitique du Burkina Faso, Mali et du Niger.
Quant à Emmanuel Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre en charge de la culture, le SITHO est un espace de découverte, mais aussi un espace d’affaires. Il argumente que c’est un secteur qui génère de très grandes richesses dans le monde et plus particulièrement, en Afrique.
« Nous avons foi que nous pouvons encore faire mieux, au regard du potentiel qui est immense. Le potentiel, en termes de diversité, d’attractions touristiques. Et comme vous le voyez, sur le site ici, vous avez les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration, du voyage tec. Et je pense que c’est le lieu pour tous les opérateurs de se rencontrer et de nouer des relations d’affaires et surtout, de mener des réflexions sur comment relever les défis qui se posent actuellement au secteur. », a-t-il laissé entendre.
Pour ce qui est des attentes du gouvernement à cette édition, c’est que les experts puissent avec intérêt, tiré des conclusions et donner des orientations pour que le tourisme puisse pleinement jouer son rôle dans la promotion de la coexistence pacifique entre les populations.
« Ce salon doit être un cadre de rencontres d’affaires, de connaissance de nos réalités, de brassage culturel, mais aussi de réjouissance pour traduire notre résilience, malgré l’adversité. La tenue effective de ce salon est une preuve de plus que le Burkina Faso reste debout et résolument engagé à garantir les conditions nécessaires au développement des activités socioéconomiques. », a souligné Bassolma Bazié, ministre d’Etat, ministre en charge de la fonction publique, représentant le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net