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Journée de la démocratie : comment le Burkina peut-il tendre vers une vraie démocratie ? (CGD)

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et ses partenaires ont initié un dialogue pour commémorer la Journée internationale de la démocratie, ce jeudi 15 septembre 2022 à Ouagadougou. «Quel nouveau contrat social pour le Burkina Faso ? », est le thème sur lequel s’est tenu le débat. 

Commémorée le 15 septembre de chaque année, la Journée internationale de la démocratie  a une fois de plus été célébrée autour d’un panel organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et ses partenaires. Ce panel-débat a été animé par des enseignants chercheurs comme Augustin Loada, Alkassoum Maïga, Jocelyne Vokouma et bien d’autres sur différents sous-thèmes.

En effet, comme dans presque tous les pays notamment ceux de l’Afrique, la démocratie demeure une perfection à atteindre.  Pour ce fait, le panel s’est tenu autour d’un thème général : « quel nouveau contrat social pour le Burkina Faso ? ». L’exposé inaugural a été fait par le Pr Loada qui s’est beaucoup appuyé sur le contrat social dans lequel il démontre son bien-fondé.

« En tout état de cause, pour que règne le bien commun, pour que l’intérêt général subsiste, il faut que les individus contractent et signent, il faut qu’ils se comportent de manière impartiale, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Il s’agit là, de fiction, parce que comme nous l’avons dit, les inégalités subsistent. De là, découlent des difficultés de mise en œuvre du contrat social. » a-t-il expliqué.

Pour le panéliste Alkassoum Maïga,  sa réflexion a porté sur le sous-thème «  Penser un nouveau contrat social pour le Burkina Faso ». Celui-ci soutient que le Burkina, de son indépendance à nos jours se cherche, du fait qu’il n’a pas pu établir un contrat social clair.

« Le Burkina Faso est un pays qui se cherche, parce qu’on n’est pas arrivé encore à établir un contrat social clair. Moi, je ne parle pas d’inexistence, mais je pense qu’il n’y a pas un contrat social clair qui lie les populations entre elles, parce que nous sommes un pays composite où on n’a pas encore pu faire la nation. Nous sommes un pays où on a plus d’une soixantaine de nationalités que d’aucuns appellent des ethnies. Et donc, chaque nationalité a ses valeurs, ses principes de fonctionnement. Et quand on veut avoir un contrat social entre ces différentes nationalités, il faut trouver une proportion qui permette à chaque communauté de s’y retrouver. », a-t-il laissé entendre.

Il faut dire que le CGD, à travers ce dialogue, cherche à .renforcer le vivre-ensemble au Burkina par l’avènement d’une vraie démocratie.

« Le Centre et ses partenaires ont voulu marquer la journée  par un dialogue démocratique entre les fils et les filles du Burkina, pour que la démocratie puisse régner à merveille. », s’est exprimé  Simon-Pierre Douamba, membre du CGD.

Ahoua KENDREBEOGO/OuagaNews.net

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