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Ministère en charge du commerce : Harouna Kaboré dresse le bilan de son action

Le Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat (MCIA) a animé, ce lundi 7 septembre 2020, à Ouagadougou, un déjeuner de presse pour faire le bilan 2018-2019, des actions du département. Les réformes au sein du ministère,  les initiatives et mesures prises ont été entre autres, les points abordés.

Dans un souci de redevabilité, le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a dressé le bilan de ses activités au sein de son département. A cet effet, il a organisé, ce lundi 7 septembre 2020, à Ouagadougou, un déjeuner de presse au cours duquel il a noté de nombreux acquis.

Au niveau des réformes, il a noté «la création d’un guichet des Centres de formalités des entreprises (CEFORE) et la décentralisation de ces centres dans les régions, la mise en place de la plateforme de création d’entreprises en ligne (www.creerentreprise.me.bf) ».  Selon Harouna Kaboré, ces réformes ont pour objectif de réduire les délais de création d’entreprises. Toutes ces réformes, a-t-il poursuivi, ont fait passer le nombre d’entreprises de 12 475 à 13 137, de 2018 à 2019. A l’en croire, le gouvernement a institué également le cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue État/secteur privé.

Le chef du MCIA a également pris des initiatives pour faciliter la mobilisation des financements auprès des partenaires. «Le renforcement du capital productif des petites et moyennes entreprises (IRCP-PME), l’initiative 100 produits certifiés (I-100-PC), le renforcement des capacités des tisseuses par la dotation de 5000 métiers à tisser, la labellisation des produits du terroir, l’implantation de trois sites de traitement de tomates, entre autres», a-t-il énuméré. Pour le ministre, ces initiatives ont permis de doter 130 PME en équipements de production et de certifier 79 produits avec l’apposition de la marque MBF.  M. Kaboré a précisé qu’à ce jour, seul le pagne Faso Danfani a été labellisé et que le chapeau de Saponé, le beurre de karité et bien d’autres produits sont en cours de labellisation.

A entendre le premier responsable du ministère en charge du commerce, le tissu industriel burkinabè est mis à rude épreuve par l’ouverture du marché, la fraude et la contrefaçon. Pour soutenir la viabilité de ce tissu, le ministre Kaboré a pris plusieurs mesures : «l’intensification de la surveillance du marché, la lutte contre les spéculations et la hausse des prix du sucre, la régulation des importations des huiles alimentaires, l’intensification des actions de contrôle sur toute l’étendue du territoire national, l’obligation de déclaration des marques et l’analyse des échantillons correspondants auprès de l’ABNORM, entre autres».

Ainsi, le ministre Harouna Kaboré estime que les lignes ont bougé au sein de son département. Pour le reste de l’année 2020, il compte accélérer d’autres chantiers amorcés. Le ministre a profité de ce bilan 2018-2019, pour saluer le mérite de ses collaborateurs ainsi que la compréhension, la contribution et le patriotisme des partenaires sociaux de son ministère.

Lasso SAMA

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