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Scrutin présidentiel et législatif : le CGD pour des élections apaisées

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), a animé, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le mardi 15 septembre 2020, à Ouagadougou, une conférence publique sur les élections présidentielle et législatives au Burkina. L’institut en appelle à un scrutin apaisé.

« Les élections en contexte de crise sécuritaire : comment relever les défis de l’inclusion et de la transparence ? ». C’est le thème qui a réuni le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et le public, le mardi 15 septembre, à Ouagadougou, à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie.

De l’avis des différents panélistes, les acteurs du processus électoral doivent œuvrer à ce que le rendez-vous électoral du 22 novembre se déroule dans un climat apaisé, à la satisfaction de tous. Pour le Pr Augustin Loada, les élections, plus qu’une simple désignation des dirigeants, participent à la consolidation du processus démocratique.

« Les élections sont aussi, un moyen de sanctionner les dirigeants à qui le peuple a donné sa confiance. Si le peuple est satisfait de la manière dont le pouvoir a été exercé, il doit les reconduire. Mais s’il n’est pas satisfait, il doit les sanctionner, en les remplaçant par une autre équipe », a indiqué Pr Loada.

A l’entendre, la crise sécuritaire ne devrait pas servir de prétexte à une « élection biaisée ». C’est pourquoi le panéliste a insisté sur le critère de transparence dans l’organisation des élections.  Le député Ousséni Tamboura s’est exprimé sur les débats qui ont prévalu, quant à la tenue ou non du scrutin, au regard de la situation sécuritaire.

Il a soutenu que, en tous les cas, les défis électoraux et sécuritaires doivent être relevés. « Les deux doivent servir un seul but, le Burkina doit triompher de tous les enjeux, il n’y a pas un à mettre nécessairement à la remorque de l’autre, il faut faire face aux deux enjeux en même temps », a-t-il souligné. S’exprimant sur les institutions intervenant dans le processus électoral, le Pr Djibrihina Ouédraogo a soutenu que le Conseil constitutionnel y joue un rôle important d’autant plus qu’il déclare les candidats éligibles et les résultats définitifs des élections.

Ahmadou Bayala

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