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Situation alimentaire et nutritionnelle au Burkina : un cadre pour en discuter

Les membres du comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle ont tenu leur première session de l’année 2024 qui consiste à examiner et à faire un suivi des politiques relatives à la sécurité alimentaire, ce jeudi 14 mars 2024, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre délégué en charge de l’agriculture, Amadou Dicko.

A cette première session de 2024, il s’agira d’apprécier, de façon participative, l’issue de la campagne agropastorale 2023-2024 et les perspectives alimentaires et nutritionnelles. Les membres du comité vont de façon spécifique, analyser les résultats qualitatifs et quantitatifs de la campagne agropastorale 2023-2024, valider les bilans céréaliers et alimentaires ex-post 2022-2023 et prévisionnels 2023-2024, les résultats provisoires de l’Enquête nutritionnelle nationale (ENN) édition 2023. Et également,la situation des catastrophes humanitaires et les résultats du cadre harmonisé sur l’état de l’insécurité alimentaire au Burkina et l’estimation des populations vulnérables.

« C’est l’occasion pour moi, de vous encourager à faire encore une fois de plus, preuve d’objectivité et d’esprit critique, tout au long des travaux, afin que les conclusions qui ressortiront, éclairent davantage les décideurs », a laissé entendre Amadou Dicko, ministre délégué en charge de l’agriculture.

En effet, à la dernière session tenue en novembre 2023, c’était 16 provinces qui étaient en situation de crise alimentaire. Il s’agissait des régions du Sahel, de l’Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Est. Elles étaient confrontées à des taux de malnutrition aigüe élevés et les ménages faisaient recours à des stratégies d’adaptation non appropriées.

Ainsi, il a été mis en œuvre une offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.

A en croire Gustave Somé, directeur général des études et des statistiques sectorielles, «La situation alimentaire est globalement bonne et satisfaisante, grâce aux mesures correctrices qui ont été prises. Certes, certaines zones étaient déficitaires, mais grâce aux mesures du gouvernement, on a pu résoudre ces situations de déficit. »

Il explique que ces résultats ont été obtenus en prenant en compte la production totale céréalière et la comparer avec les besoins. Se sont ajoutés ensuite, les importations et les stocks. Cela va donner un taux global qui est réparti sur l’ensemble de la population.

« Ainsi, nous pourrons conclure, si nous sommes en situation de déficit, d’excédent ou d’équilibre. », a-t-il indiqué

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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