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Sommet sur les systèmes alimentaires : des concertations nationales pour une meilleure participation du Burkina

En prélude au sommet mondial sur les systèmes alimentaires, le Premier ministre, Christophe Dabiré, a procédé au lancement officiel des concertations nationales sur les  systèmes alimentaires à Ouagadougou, le lundi 28 juin 2021, en vue d’une meilleure participation du Burkina à ce rendez-vous qui se tiendra le 21 septembre 2021, à la tribune des Nations unies à New York.

Alassane Giré, coordonnateur des systèmes de sécurité alimentaire, dans son allocution, a fait savoir que c’est dans le souci de réussir le sommet que les dispositions préparatoires ont été prises. Cette dynamique a été planifiée en séries de concertations multisectorielles et inclusives, sous l’égide des coordinateurs nationaux dont elle a la charge.

C’est la réalisation de plusieurs activités qui nous ont permis la programmation et la tenue de cette première concertation. Au regard du temps imparti et des objectifs de ce sommet, il sera demandé encore, pour une brillante participation du Burkina, des efforts.

Des participants à la rencontre

L’objectif visé à ce sommet est de donner au monde entier les moyens nécessaires à tirer les meilleurs bénéfices des systèmes alimentaires,  alors considérés comme accélérateurs du progrès de toute la planète, dans la lutte contre toutes les formes de malnutrition, de maladies émergentes et de famine, tout en préservant l’environnement et les écosystèmes.

Il a remercié le comité scientifique, constitué d’une douzaine d’universitaires et scientifiques. Le groupe d’experts constitué de 24 cadres, expérimentés provenant de l’administration et d’horizons divers du Burkina a été félicité du travail abattu en un mois au lieu des 6 mois qui étaient prévus. Le coordonnateur dit compter sur l’engagement des participants à faire sortir des documents de qualité en adéquation avec nos réalités nationales, à l’issue de ces concertations.

 La coordonnatrice du système des Nations unies, Metsi Makhetha, quant à elle, a tout d’abord exprimé, au nom du système des Nations unies, leur compassion et leur solidarité au gouvernement et au peuple burkinabè, en ces périodes difficiles pour la Nation.

Pourquoi un sommet sur les systèmes alimentaires ?

 D’abord, l’alimentation rassemble nos familles, communautés, nations, cultures, économies et nos relations avec la nature. C’est donc, dire que l’alimentation touche tous les aspects de l’existence humaine.

Les experts estiment que 820 millions de personnes ne mangent pas à leur faim. Des enfants de moins de 5 ans souffrent de problèmes de croissance. Selon Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, il est inacceptable que la faim augmente, alors que le monde gaspille plus d’un milliard de tonnes de nourriture par an.

La transformation des systèmes alimentaires est donc, essentielle à l’atteinte des objectifs de développement durable. En tant que grande famille humaine, nous devons délivrer le monde de la faim…

Ensuite, la maîtrise du système alimentaire est le socle de la cohésion sociale. Ce sommet sera l’occasion d’éveiller la conscience collective sur la faiblesse de nos systèmes alimentaires actuels. Agir dans le sens de faire reculer les maladies d’origines alimentaires et des actions capables de restaurer l’environnement est le but recherché.

Ainsi, les concertations nationales sont une invite à l’ensemble des acteurs et au peuple burkinabè dans toute sa diversité, à mieux comprendre, cerner les enjeux, ainsi que les opportunités de tout cet écosystème alimentaire.

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, après la minute de silence en mémoire des victimes tombées récemment, a souhaité que cette initiative renforce ce que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, disait lors du lancement de l’initiative présidentielle, intitulée « Offrir à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour », ainsi que celle : «  Produire 1 million de tonnes de riz par an ».

Il n’oublie pas les appuis multiformes du gouvernement aux acteurs de tous ces secteurs vitaux pour l’épanouissement des populations. Pour la tenue des concertations nationales, trois thèmes majeurs sont retenus. Le premier et objet de la présente concertation est : Les politiques nationales encouragent une production durable et une consommation d’aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population ».

Les autres thématiques qui seront développées aux deuxième et troisième concertations seront : comment les dynamiques de production, de conservation/stockage et de commercialisation garantissent une qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments, au profit des populations ? Et quels sont les engagements de toutes les parties prenantes qui doivent favoriser de nouvelles actions et organisations de systèmes alimentaires résilients et durables au Burkina Faso ?

C’est ainsi, que le Premier ministre a invité tous les acteurs de la chaîne des systèmes alimentaires à participer activement aux travaux de ces concertations pour la mise en place d’un système alimentaire durable, car c’est de ces travaux que le Burkina Faso brillera par sa participation au grand rendez-vous du sommet mondial des systèmes alimentaires à New York.

Il a réitéré ses remerciements aux  partenaires au développement, notamment les Nations unies et l’Alliance pour la révolution verte en Afrique dont l’appui est aussi technique que financier et souhaité plein succès aux travaux.

Adélaïde Tenin Mana/Ouaganews

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