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Terrorisme au Burkina : quelle solution pour la prise en charge des victimes ?

C’est sur le thème : « la prise en charge des victimes du terrorisme : un droit pour les victimes et un devoir pour l’Etat et les communautés » que s’est tenue la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme ce jeudi 1er septembre 2022, à la place du Monument aux héros nationaux à Ouagadougou. La cérémonie a eu lieu en présence du chef de l’Etat, Paul Henri Damiba, de plusieurs autorités, des partenaires techniques et financiers et des parents des victimes. 

Afin de sensibiliser largement les populations en général et les victimes d’actes terrorisme en particulier, aux droits et devoirs des personnes victimes du terrorisme et de renforcer la visibilité des actions de leur prise en charge que le gouvernement burkinabè et ses partenaires techniques ont célébré la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, à la date du 1er septembre 2022. En effet, cette journée vient consolider les actions que le gouvernement entreprend au profit des victimes du terrorisme.

«  Par cette commémoration, le Burkina Faso réaffirme, ainsi son ferme engagement à promouvoir, protéger la dignité humaine et les droits fondamentaux de tous les Burkinabè et de toutes les personnes vivant au Burkina Faso, en général et les droits des victimes du terrorisme, en particulier. Au Burkina Faso, les attaques terroristes subies par les populations depuis 2015, ont occasionné de graves atteintes aux droits humains avec 10 mille civils et forces de défense et de sécurité tués. Des atteintes à l’intégrité physique dont certains portent encore des séquelles physiques et psychologiques graves. Ces attaques ont également engendré des défis dans le domaine de l’éducation et de la santé avec la fermeture d’écoles et de centres de santé, d’accès à l’eau potable, à la justice, aux moyens d’information et de communication. », s’est exprimé Barthélemy Kéré, ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux.

Par ailleurs, le représentant des parents des victimes, Pascal Lankoandé,  a souhaité qu’il y ait un recadrage dans la gestion des indemnisations allouées aux soldats tombés sur le champ de bataille. Il a aussi évoqué le problème de la non-prise en compte des épouses des victimes vivant en concubinage dont la plupart sont sans emploi.

«On souffre avec nos enfants.  On a besoin d’aide, car les personnes déployées pour recevoir les aides ne nous donnent rien. Il serait préférable de nous appeler pour recevoir ces aides au lieu de les remettre à des personnes qui s’enrichissent sur notre dos. », a laissé entendre Mme Inna Dabré/Yabré,  épouse d’une victime du terrorisme.  En rappel, cette journée a été adoptée par les Nations unies en 2017.

Ahoua Kiendrebeogo/OuagaNews

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