Le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation a tenu sa session ordinaire de l’année 2024, sur le thème : « Mécanismes de transfert de technologies : enjeux et perspectives des financements de la recherche ». C’était sous la présidence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, que la cérémonie a eu lieu ce jeudi 7 novembre 2024, à Ouagadougou.
Le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l’innovation (HCNRSI) a été institué afin que la recherche scientifique joue pleinement son rôle de moteur du développement. Car son rôle est de permettre que les actions de recherche soient encadrées et surtout, centrées sur les préoccupations nationales.
Ainsi, avec la quatrième session qui se tient sur le thème : « Mécanismes de transfert de technologies : enjeux et perspectives des financements de la recherche », le gouvernement s’est engagé à apporter des solutions aux défis socioéconomiques. C’est pourquoi le gouvernement engage les différentes entreprises et sociétés, les investisseurs à soutenir financièrement et de façon conséquente, la recherche et la formation d’une élite qualifiée dans les secteurs-clés du développement.
« Le monde scientifique burkinabè regorge d’hommes et de femmes compétents et talentueux, en témoigne l’importante contribution de la recherche au développement endogène, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de la santé. », a indiqué Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, Premier ministre, dans son discours, lu par Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur.
Il faut noter que face aux nombreux défis de l’heure, le Burkina a opté pour des solutions pérennes et endogènes pour mieux juguler les défis auxquels il est confronté pour amorcer un développement socioéconomique durable.
« Je pense qu’il faut se convaincre aujourd’hui, que la volonté et la vision du gouvernement, c’est d’assurer un financement structurant de la recherche. Et ce financement doit être prioritairement orienté vers les questions de recherche qui impactent la société du Burkina. Cela commande qu’il ait une réorganisation de toute cette recherche. Car l’une des critiques ressorties à cette rencontre est que la recherche est cloisonnée. », a souligné Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net