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#Burkina : la BAD prévoit un taux de croissance économique de 4,2% sur la période 2024-2025

Dans sa dernière publication de son premier rapport « performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » parue le 16 février 2024, selon le groupe de la Banque africaine de développement (BAD), la croissance économique de l’Afrique serait en moyenne d’environ 3,8 % cette année et 4,2 % en 2025, supérieures aux moyennes mondiales.

Selon le rapport, l’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la   croissance la plus forte, après l’Asie. Les 11 premiers pays africains, qui devraient connaître de solides performances économiques en 2024, sont le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %), le Togo (6 %) et l’Ouganda (6 %).

En Afrique de l’Ouest, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 4 % en 2024 et 4,4 % en 2025. La forte croissance enregistrée dans la plupart des pays de la région devrait compenser les ralentissements observés au Nigéria et au Ghana. Pour le Burkina, l’augmentation de la production agricole, l’expansion du secteur des services et les réformes visant à renforcer la participation du sec­teur privé dans les domaines de l’énergie et de l’ex­ploitation minière devraient stimuler la croissance à 4,1 % au Bur­kina Faso. La croissance du pays bénéficiera de la hausse des prix de l’or, les inves­tisseurs utilisant de plus en plus ce métal comme valeur refuge dans un contexte de tensions géo­politiques croissantes et d’incertitude économique mondiale.

Cependant, pour la banque, le retrait annoncé des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) jette une ombre sur la durabilité des gains dans un contexte d’incertitude croissante. Elle note aussi, que l’instabilité politique peut entraîner des coûts économiques et sociaux importants et accroître la fragilité des pays. L’instabilité politique déclenchée par des changements anticonstitutionnels de gouvernement suscite des sanctions déprimant l’activité économique.

Pour la BAD, si la paralysie politique persiste, le coût pour les économies pourrait être important et prolongé. Par exemple, les récents coups d’État militaires au Burkina, au Gabon, en Guinée, au Mali et au Niger et les sanctions des blocs régionaux liées à ceux-ci ont perturbé l’activité économique et imposé de lourds coûts sociaux.

 Wandaogo Moussa/Ouaganews.net

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