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Classement CPIA 2020 de la Banque mondiale : le Burkina classé 9ème en Afrique subsaharienne

La Banque mondiale a publié les résultats de l’indice CPIA qui évalue les politiques publiques et institutions des pays d’Afrique subsaharienne. La note globale attribuée à chaque pays, sur une échelle de 1 à 6, sert à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons qu’il peut solliciter auprès de la Banque mondiale. La note moyenne globale de la CPIA pour les pays d’Afrique subsaharienne (ASS) a été de 3,1 pour 2020, la même qu’en 2019. La note du Burkina Faso est restée stationnaire et est de 3,5.

 Le Rwanda est resté en tête du classement avec une note globale CPIA de 4,1 en 2020 contre 4,0 en 2019. Il est suivi du Cap Vert avec une note globale de 3,8 puis du Kenya et du Sénégal, avec chacun une note globale de 3,7. Les pays à la traine sont respectivement le Soudan (2,2), la Somalie (2,0) et l’Erythrée (1,9). Le Burkina est classé 9ème avec une note de 3,5 juste derrière le Ghana (3,6) et la Côte d’Ivoire (3,5).

La Banque a noté que le Burkina Faso a mené des efforts dans la gestion économique, notamment dans la gestion budgétaire et financière et la mobilisation des recettes.

Dans la qualité de la gestion budgétaire et financière, la Banque mondiale a noté une meilleure gestion de la grille des salaires et des traitements, ainsi que des arriérés et de l’exécution du budget qui ont davantage renforcé l’efficacité du système de gestion financière. Ainsi, les autorités ont maintenu le taux global d’exécution du budget au-dessus de 90 %, au cours de l’année 2020.

Elles ont adopté une grille des salaires et des traitements pour l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) et pour l’Inspection générale des finances, ce qui a considérablement amélioré les contrôles financiers internes et la présentation de l’information. Des rapports sur l’exécution du budget ont été publiés régulièrement et à temps et les comptes publics annuels ont été soumis à l’audit externe de l’ASCE/LC.

Pour l’efficience de la mobilisation des recettes, des progrès réalisés dans le renforcement du système d’administration des recettes. Ils se sont traduits par l’élargissement de l’assiette fiscale, le paiement facilité des impôts et taxes, la simplification de l’imposition des microentreprises et l’obligation de paiement par voie électronique de tous les impôts et taxes pour les entreprises de taille moyenne. Par ailleurs, d’autres mesures ont permis d’améliorer le recouvrement des impôts fonciers, de renforcer la mobilisation des recettes au niveau local, de rationaliser l’administration des impôts fonciers, et de créer et décentraliser de nouveaux services du cadastre.

Moussa Wandaogo /OuagaNews

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