Le Directeur général des douanes (DGD), Adama Nana, entouré de ses plus proches collaborateurs, a reçu en audience, le 4 mai 2022, une délégation des importateurs de produits de grande consommation conduite par Moussa Kouanda, vice-président de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Les 2 parties ont échangé sur l’accompagnement des douanes dans le dédouanement des produits de grande consommation.
Le DGD a salué l’initiative et a tenu à rassurer la délégation que les taux de perception des taxes et des droits de douane n’ont pas connu d’augmentation, contrairement aux informations relayées par certains médias Cette désinformation, selon lui, résulte de l’ignorance et très souvent de la réticence à se conformer aux lois et règlements douaniers, ce qui a toujours jeté le discrédit sur les douanes. Il a souhaité que toute personne désirant parler de réglementation douanière cultive le réflexe d’approcher ses services pour avoir l’information juste.
Quant au vice-président de la CCI-BF, il a relevé la flambée des prix des denrées alimentaires (riz, lait, farine, huile alimentaire, sucre, etc) à l’étranger. Cela est imputable à la maladie à corona virus, à l’insécurité et à la guerre en Ukraine. Il a souhaité que la douane les accompagne pour contenir les coûts des produits et l’indulgence dans la production des documents douaniers exigibles.
A la fin de la rencontre, le DGD a rassuré la délégation de la disponibilité de sa structure à faciliter et simplifier les procédures pour les opérations de dédouanement et les a invités à se concerter afin de faire des propositions à soumettre à son autorité de tutelle.
Suite à cette rencontre, un communiqué du DGD, en date du 6 mai 2022, indique que l’Administration des douanes ne fait qu’appliquer, aux marchandises qui franchissent les frontières, les lois et politiques fixées au niveau national, régional et international. Aussi, à ce jour, aucune augmentation des taux liée à la taxation des droits et taxes de douane n’a été opérée par les services des douanes. Bien au contraire, ils sont restés conformes au Tarif extérieur commun (TEC) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Selon ce communiqué, le calcul du montant des droits et taxes à payer se fait ad valorem, c’est-à-dire sur la base de taux de perception applicable à la valeur des marchandises. Les 2 autres éléments principaux de taxation sont l’origine et l’espèce tarifaire des marchandises.
Enfin, en tenant compte du contexte sécuritaire de notre pays, la Douane informe qu’elle a renforcé le dispositif de contrôle des camions qui entrent et sortent des enceintes douanières pour empêcher l’introduction sur le territoire, de marchandises prohibées.
Adélaïde Tenin Mana/OuagaNews
Source : DGD