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Fin de la campagne électorale : vivement des résultats acceptés de tous !

La campagne électorale pour le double scrutin présidentiel et législatif du 22 novembre 2020 a déjoué tous les pronostics, à 24 heures de sa clôture, en termes de mobilisation. En dépit de la crise sécuritaire, les meetings des différents candidats en lice à la présidentielle et à la députation, n’ont pas lésiné sur les moyens pour aller à la conquête de l’électorat.

Les populations, à leur tour, ont également répondu présent à ces meetings. A l’opposé des élections de 2015, celles de 2020 ont l’avantage d’être inclusives. Tous les candidats qui remplissent les conditions d’éligibilité ont vu leur dossier validé par le Conseil constitutionnel. Fait exceptionnel, un candidat en exil au Canada, l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida, a vu sa candidature validée et a pu battre campagne à distance. Au-delà de l’engouement constaté durant la campagne électorale, il est fort possible que le verdict des urnes réserve des surprises.

Des grands partis comme le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ont fait une démonstration de force, en termes de mobilisation de leurs militants et sympathisants, pendant ces trois semaines.

D’autres candidats, néophytes sur la scène politique burkinabè, comme le Pr Abdoulaye Soma et Me Ambroise Farama, ont apporté une autre dimension à la compétition électorale avec un discours nouveau. Durant ces trois semaines, chacun à sa façon, a pu partager le projet qu’il a pour le Burkina Faso. L’essentiel étant fait, il reste les urnes pour départager les challengers.

Ceux qui ont promis le coup KO pour leur candidat et ceux qui tablent sur un second tour sauront, au soir du 22 novembre, s’ils avaient raison ou tort. L’important est que le bon sens qui a prévalu, pendant la campagne électorale, puisse se poursuivre après les élections. C’est dire que s’il y a des contestations des résultats issus des urnes, qu’elles soient fondées et corroborées de preuves.

Ce serait maladroit de prétendre être un démocrate et ne pas savoir assumer quand on perd. Toutes les parties prenantes au processus électoral ont l’obligation de faire en sorte que le double scrutin soit couronné de succès dans l’intérêt de tous. Ce qui compte, c’est d’abord et avant tout, le Burkina Faso. Les militants et sympathisants de certains candidats ont donné le bel exemple, en installant leur QG d’animation côte à côte, à Ouagadougou.

En longueur de journée, ils ont chanté en l’honneur de leur candidat et se  sont côtoyés dans une ambiance conviviale et fraternelle.  Que ces comportements citoyens et responsables inspirent les politiciens qui aspirent à la gestion du pouvoir d’Etat. Puisse la pondération habiter tous les challengers par une acceptation des résultats sortis des urnes.

La Rédaction

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