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Résidence de l’ambassadeur de France à Ouaga : le 11-Mars et Barkhane au menu des échanges

La Journée nationale et européenne d’hommage aux victimes du terrorisme commémorée ce 11 mars 2022 et la réarticulation du dispositif français Barkhane dans le Sahel, ont été l’objet d’une conférence de presse à la résidence de l’ambassadeur de France au Burkina.

C’est par un dépôt de gerbes de fleurs et l’entonnement des deux hymnes nationaux, qu’a débuté la commémoration de la Journée nationale et européenne d’hommage aux victimes du terrorisme à la résidence de l’ambassadeur de  France au Burkina Faso. En effet, cette journée a été décrétée par l’Union européenne en hommage aux victimes de l’attaque terroriste du 11 mars 2004 à Madrid et à tous ceux qui ont péri dans les attaques terroristes.

« Depuis cette date, l’Europe, tout comme le Sahel et le Burkina en particulier, ont été endeuillés par des actes terroristes de violence extrême. Cette commémoration du 11-Mars est donc ce que l’Europe souhaite faire en hommage et en mémoire de toutes les souffrances qui ont été endurées par les victimes du terrorisme, ici comme ailleurs. C’est pourquoi je demande d’avoir une pensée particulière pour la mémoire de ces hommes, et femmes, civils comme militaires qui ont été victimes du terrorisme, notamment ici dans ce beau pays, le Burkina Faso. » s’est exprimé Luc Hallade, ambassadeur de la France au Burkina.

Par ailleurs, il s’agira essentiellement de poursuivre la lutte contre les chefs terroristes, les stratèges, les experts en explosifs etc., c’est-à-dire la colonne vertébrale de ces groupes terroristes affiliés à Al Qaïda et à l’Etat islamique, rassurer les forces armées par les airs ou par d’autres moyens, rassurer la Minusma et la force conjointe G-5 Sahel. C’est-à-dire apporter notre appui à leur propre mission, avoir une coopération accrue entre Européens au profit des pays africains du Sahel. Et aussi,  accroître la coopération avec les pays africains qui le souhaitent. Telle est la substance des échanges avec le commandant de la force Barkhane de passage à Ouagadougou et les hommes des médias.

A en croire le général Laurent Michon, commandant de la force Barkhane, l’avenir sera quelque chose composé d’outils militaires opérationnels avec une composante aérienne qui change peu, une composante de force spéciale qui change peu, une composante de force terrestre qui évolue. Construire ensemble, une géométrie variable et qui intégrera le fait que la menace terroriste s’étend aux  zones frontalières du Sud, c’est-à-dire les pays du golfe de Guinée.

Il est revenu  également, sur l’élément de rupture de la force Barkhane avec le Mali. En indiquant sur ce point que cela se passera en coordination avec l’état-major malien. A l’entendre, cela prendra 4 à 6 mois, afin  d’éviter un vide sécuritaire pour permettre aux FAMA de relayer les postes de Gossi, Ménaca et Gao.

Ahoua KIENDREBEOGO (Stagiaire)/OuagaNews

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