Le lundi 16 novembre 2020, après avoir rencontré les populations de Gourcy, le candidat à la présidentielle de l’Organisation des Peuples Africains- Burkina Faso (OPA-BF), Me Farama Segui Ambroise, est arrivé dans la ville de Ouahigouya. Il a échangé avec ses potentiels électeurs. Il leur a dit pourquoi il serait le candidat le mieux indiqué pour présider aux destinées du Burkina, les 5 années à venir.
«L’impérialisme, à bas ! Le néocolonialisme, à bas ! La bourgeoisie, à bas ! Le pouvoir au peuple ! Honneur au peuple ! Tout le pouvoir au peuple ! La patrie ou la mort, nous vaincrons.» C’est sur ces slogans à connotation révolutionnaire que l’avocat à la présidentielle, Me Farama Segui Ambroise, a entamé sa communication avant d’exprimer toute sa gratitude aux personnes venues l’écouter, en l’occurrence les femmes, en grand nombre.
« Population de Ouahigouya, je suis très heureux d’être parmi vous ce soir, dans le cadre de la campagne, heureux de voir que la majorité des personnes dans cette salle ce soir, soit des femmes. Je sens que les femmes de Ouahigouya m’ont accepté et je sais qu’avec les femmes, nous pouvons vaincre l’adversité ! Avec les femmes, nous aurons la force d’avancer.
Avec ce que je viens de voir ici et à Gourcy, je suis convaincu qu’au soir du 22 novembre 2020, nous serons à Kosyam. » L’avocat dit placer sa confiance et donc, sa candidature entre les mains de ces femmes, car « ce que femme veut, Dieu le veut », conclut-il
Après les salutations d’usage, le candidat attaque, en ces termes « Lorsque les Kaboré arrivaient au pouvoir, le Burkina Faso était uni et en paix, car toutes les communautés y vivaient en parfaite harmonie. Mais en 5 ans, qu’est- ce qu’ils nous ont laissé ? On se retrouve aujourd’hui, avec plus de 2 000 personnes qui ont été tuées. Jamais le Burkina Faso n’a connu autant de sang versé.
En 5 ans 2500 écoles fermées, 35 000 élèves ne peuvent plus aller à l’école, 1 000 0000 de déplacés internes et ils ont encore le courage de demander que vous les votiez. Si en 5 ans ils nous ont laissé cette catastrophe, en 10 ans, quelle surprise désagréable, ils nous réserveront ? Voilà la vérité, nous avons affaire à un pouvoir qui n’a pas été capable d’assurer la sécurité des biens et des personnes ».
Les femmes sorties nombreuses pour écouter le candidat
Après avoir peint en noir le bilan du parti au pouvoir, vint le moment de proposer le programme de son parti. Selon lui, ledit programme est axé sur la femme, car dit-il « quand la femme a les ressources, celles-ci profitent à toute la famille. » Pour cela, le candidat compte octroyer des prêts aux femmes. Farama n’oublie pas les jeunes, à l’en croire.
Tout comme les femmes, la situation de la jeunesse lui tient à cœur et il a sa solution. Il va créer « des usines de transformation » pour en finir une bonne fois pour toutes, avec le chômage car selon l’avocat, le pays est riche, mais seulement la richesse est « mal gérée et pillée. » Par conséquent, il promet une gestion saine, afin de pouvoir garantir « l’eau potable, la scolarisation et la santé à tous. » Car ajout-il, « Nous avons des ressources minières, mais on laisse les puissances étrangères venir les exploiter. Si je suis élu président du Faso, l’or sera exploité par les Burkinabè pour les Burkinabè et dans l’intérêt de l’ensemble des Burkinabè»
Du reste, l’avocat dit aimer le Burkina Faso et c’est cet attachement à la nation qui l’aurait motivé à aller à la conquête du pouvoir, afin de redorer l’image du pays et d’opérer un changement conséquent. Mais pour l’heure, maître Farama Ambroise dit compter sur cet électorat féminin et jeune.
Sogho Sanou à Ouahigouya