La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a animé une conférence ce jeudi 2 janvier 2025, à Ouagadougou, pour faire le bilan de son intervention durant l’année 2024. Un bilan qui présente une hausse par rapport à 2023.
Ce sont 21 144 cas d’interventions que la brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistrés pour l’année 2024, dont 22 098 victimes pour 619 personnes décédées. En termes d’accidents de la circulation, 13 369 cas ont été enregistrés dont 17 313 victimes évacuées et 222 victimes décédées.
Un nombre nettement élevé comparativement à celui de 2023. Car il était de 18 583 cas d’interventions pour 19 964 victimes dont 553 victimes décédées.
En effet, la période des fêtes constitue le moment où les interventions de la BNSP s’avèrent accrues. Pour cette année, on dénombre pour la période de Noël, 167 cas d’interventions avec 180 victimes pour 6 décès. Parmi lesquels 128 sorties ont été pour cause d’accidents de la circulation.
Dans ce nombre, 89 interventions pour 89 victimes dont 6 décédées suite aux accidents ont été enregistrées pour la ville de Ouaga. Pour Bobo, ce sont 21 interventions pour 25 victimes dont 1 décès des suites de malaise.
Le lieutenant-colonel Rasmane Wango, invite à plus de prudence et de vigilance en circulation.
Pour le 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, ce sont 196 interventions pour 216 victimes dont 04 décédées. Il ressort que parmi ces sorties, 145 sont pour des accidents de la circulation, soit 82 % des interventions. Et Ouagadougou seulement enregistre 70 interventions pour 76 victimes dont 3 décédées parmi lesquelles 2, des suites d’accidents de circulation. Pour Bobo, ce sont 40 interventions pour 48 victimes dont zéro décès.
A côté, il faut noter que parmi les sorties, celles qui ont enregistré le nombre le plus élevé sont celles dues aux accidents de la circulation. Et les excès de vitesse, le non-respect du code de la route, le non-respect de l’usager vulnérable (le piéton, les personnes avec un handicap…), la conduite en état d’ivresse, de fatigue, l’usage du téléphone en circulation… et les usagers de la route ne sont pas tolérants sont entre autres, les causes de ces accidents.
C’est pourquoi le lieutenant-colonel Rasmane Wango, invite à plus de prudence et de vigilance en circulation.
Mais, surtout indique que la saturation de la ligne 18 due aux nombreux appels malveillants représente une embûche à leurs interventions.
« A titre d’exemple pour la ville de Ouagadougou, nous enregistrons en moyenne par jour près de 8 000 appels pour moins d’une cinquantaine de motifs réels de départs des engins de secours et de lutte contre l’incendie.
Je profite pour lancer un appel aux populations et leur demander de n’appeler sur la ligne 18 que pour demander des secours parce qu’en appelant sur la ligne 18 sans motif valable, nous mettons la vie des autres en danger. », a-t-il conclu.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net