Le ministère en charge des ressources animales à travers la Direction générale des services vétérinaires (DGSV) a convié les hommes des médias ce vendredi 4 octobre 2024, à Ouagadougou, afin d’annoncer la campagne de vaccination 2024-2025 contre les principales maladies prioritaires subventionnées par l’Etat.
Le cheptel du Burkina est confronté à des pathologies, comme la péripneumonie contagieuse bovine, la maladie de newcastle, la peste des petits ruminants et la rage entre autres, qui entravent son essor. Ainsi pour éradiquer ces maladies, le ministère en charge des ressources animales a mis en place un projet de vaccination. Ce projet qui coûte environ 5 milliards sur une période de 6 ans, (2024-2029) va non seulement améliorer la couverture vaccinale du cheptel burkinabè, mais aussi atténuer les effets de la crise sécuritaire sur le système d’élevage et des productions animales.
Pour cela, la vaccination contre trois maladies prioritaires sera gratuite. Il s’agit de la peste des petits ruminants, du charbon et de la rage. Par contre, la Péripneumonie contagieuse bovine(PPCV), la maladie de Newcastle. (MNC), la Variole aviaire (VA), la Fièvre aphteuse(FA), seront fortement subventionnées par l’Etat.
Contre la Péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la subvention de l’Etat va permettre de réduire la contribution de l’éleveur de 50%. L’éleveur paye donc, 50 francs CFA. Pour la maladie de Newcastle (MNC) et la variole aviaire, l’Etat va réduire 60% pour chaque maladie. La contribution de l’éleveur est de 20 francs CFA. Et pour ce qui est de la fièvre aphteuse, le vaccin coûte 250 francs CFA. Cela permettra d’améliorer l’accès des éleveurs à ce vaccin et partant, contribuera à accroître la production laitière et favoriser le renouvellement des troupeaux.
« Que ce soit pour la gratuité ou la subvention, un système d’émission de bons au profit des bénéficiaires de la vaccination sera mis en place. Les bons seront actifs dès leur émission pour ce qui concerne la gratuité. Pour les vaccins subventionnés, ils seront actifs dès que les éleveurs auront payé les montants correspondants par Mobile Money », a souligné le lieutenant Aboubacar Nacro, directeur général des services vétérinaires.
Dans les parcs de vaccination, le bénéficiaire reçoit son bon de type de vaccin des mains de l’agent en charge de la vaccination. Ensuite, il paie le montant de son vaccin à travers une plateforme de paiement mobile qui sera installées sur le site le jour/période de la vaccination. Après l’opération de paiement, il reçoit un code qui atteste qu’il a effectivement payé et sur le code de paiement de sa contribution, le bénéficiaire présente à l’agent en charge de la vaccination pour une prise en charge de ses animaux sur le le site. Par contre dans les ménages, le bénéficiaire reçoit son bon selon le type de vaccin (y compris la quantité) des mains de l’agent en charge de la vaccination. Le paiement se fait le jour de la vaccination par l’éleveur auprès de l’agent en charge de la vaccination.
Ahoua KIENDREBEOGO/ OuagaNews.net
NB : Photo UNE (archives)