Le coordonnateur du comité sectoriel « Santé », Dr Brice Wilfried BICABA, le Dr Brice Wilfried Bicaba, a animé le point de presse mensuel sur l’évolution de la maladie à coronavirus. Le Dr Brice Bicaba a fait le point de la situation à la date d’aujourd’hui. 21 cas positifs ont été enregistrés, avec une augmentation des cas actifs qui est passé à 145.
La lutte contre la maladie à coronavirus se poursuit de plus belle au Burkina Faso. A la date d’aujourd’hui, le pays a enregistré 21 nouveaux cas actifs portant à 145 le nombre total. L’information a été donnée ce jeudi 30 juillet 2020, au cours du point de presse mensuel animé par le coordonnateur du comité sectoriel « Santé », le Dr Brice Wilfried Bicaba.
397 échantillons ont été analysés répartis comme suit : 191 tests de voyageurs, 117 tests de personnes volontaires, 75 personnes contacts, 12 tests de cas suspects et 2 tests de contrôle. Le nombre de cas confirmés est de 21 dont 6 cas importés et 15 cas communautaires, selon Dr Bicaba.
Pour ce qui concerne la situation selon les régions, le Coordinateur a affirmé qu’il y a 93 cas dans le Centre, 9 dans les Hauts-Bassins, 3 dans la Boucle du Mouhoun, 3 dans les Cascades, 21 dans le Centre-Sud, 8 cas dans le Sud-Ouest et 5 cas à l’Est. A en croire Dr Bicaba, un foyer s’est déclenché à Kombissiri, mais il a rassuré qu’une équipe travaille actuellement à l’éteindre.
Selon le coordinateur, l’évolution des cas testés a connu une augmentation. Ainsi, a-t-il dit, au cours de la semaine 19, il y a eu 958 qui a été évolutive jusqu’à atteindre près de 1800 tests. « La tendance est donc à l’augmentation des cas testés et cette dynamisme va se poursuivre », a-t-il indiqué. Le total des échantillons analysés, depuis le début de la pandémie au Burkina, est de 18 619 échantillons dont 1138 positifs, soit un taux de positivité de 6,1%.
L’ouverture des frontières sera effective à partir du 1er août 2020. D’après la Coordination du plan de riposte, ceci reste un grand défi. C’est pourquoi, le Dr Bicaba soutient que son équipe travaille d’arrache-pied, depuis près d’un mois, à parer à toutes éventualités. L’autre défi, non des moindres, pour la coordination, il y a la surveillance avec la dévolution de la prise en charge de la Covid-19 à tous les niveaux et le respect des mesures de protection individuelle et collective. « A ce niveau, nous constatons un relâchement. C’est le lieu pour moi, d’interpeller les uns et les autres à la vigilance. Demain, c’est la fête de la Tabaski, je souhaite bonne fête aux fidèles musulmans. C’est un moment de retrouvailles, mais j’invite à la prudence », a-t-il conclu.
Nonninor SOME