L’ONG Orcade et ses partenaires Hewlett foundation et Oxfam, ont procédé à leur rencontre annuelle ce mercredi 5 juillet 2023, à Ouagadougou. Cette rencontre rentre dans le cadre du programme de renforcement de la participation citoyenne et de la redevabilité dans la gestion des finances publiques
Malgré l’existence d’un potentiel considérable de ressources souterraines, le Burkina Faso, en tant que pays, fait face à une situation préoccupante de pauvreté parmi sa population en général, et plus spécifiquement, au sein de sa communauté des sites miniers.
A cet effet, une étude d’analyse de la gestion des Fonds minier de développement local (FMDL) est fait chaque année, par l’ONG Orcade et ses partenaires, afin de susciter un débat citoyen sur la contribution du FMDL à l’amélioration de conditions de vie des communautés, à travers des exemples des communes. Parmi ces exemples de communes, ce sont trois qui ont été désignées pour l’étude : Dédougou, Houndé et Soaw.
De ces analyses, il ressort que ce sont plus de cent soixante-dix milliards (170 000 000 000) FCFA qui ont été financés pour leur Plan de développement local, durant six répartitions.
C’est plus de sept milliards (7 000 000 000) FCFA dont la commune de Houndé a bénéficié. Quant à la commune de Soaw, qui est une commune non-minière, elle n’a pas pu bénéficier d’une somme colossale.
Tous ces financements alloués à ces communes ont été majoritairement investis dans les domaines de la santé et de l’éducation.
« Nous organisons cette activité pour faire un suivi de ce fonds. Ce suivi consiste à voir le volume d’argent que nous avons investi dans les collectivités, notamment les communes et les conseils régionaux. Qu’est-ce qu’ils ont fait avec cet argent, quels sont les effets qui sont en train de s’y produire, quels sont les impacts à long terme qu’on peut avoir, est-ce qu’il y a des difficultés dans l’utilisation du fonds ? Ce sont autant de questions pour lesquelles il y a la tenue de cette rencontre. », s’est exprimé Jonas Hien, directeur des programmes.
Il se dit aussi être satisfait du rapport sur l’étude menée car dit-il, selon le rapport, il y a de l’amélioration de l’offre éducative, de la santé, de l’eau potable.
Les participants, composés essentiellement d’autorités communales, ont suggéré que pour aller à des résultats plus satisfaisants, il faudra chercher à investir les ressources à long terme, afin de les régénérer. Et cela, pour que la population puisse être indépendante, même à la fermeture de la mine.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net