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#Burkina/Atelier de renforcement des capacités des journalistes : pallier la santé sexuelle et reproductive en situation de crise

Les 22 et 23 août 2023, s’est tenu à Ouagadougou, un atelier sur les droits de santé sexuelle et reproductive (DSSR) et les Violences basées sur le genre (VBG) par l’Organisation des jeunes engagés pour la participation citoyenne (OJEPC) et Médecins du monde (MDM), afin de venir à la rescousse des journalistes, acteurs et actrices des médias

Noëlie Kouraogo du MDM a planté le décor de l’atelier d’échange sur les DSSR et VBG, tout en souhaitant une compréhension mutuelle sur un certain nombre de problématiques traitées en lien avec le concept, afin d’éclairer le positionnement de MDM en lien avec les thématiques et bénéficier des perspectives des journalistes.

Cette synergie d’action est en prélude au 8-Mars et vise à renforcer les capacités de vingt-cinq (25) journalistes, acteurs et actrices des médias pouvant constituer un noyau, voire une alliance, qui se positionneront en tant qu’ambassadeurs dans l’environnement médiatique, afin de promouvoir les DSSR et la VBG, à travers plusieurs thématiques, telles que le brainstorming sur la déontologie du journaliste, la clarification des valeurs pour la transformation des attitudes face à ces phénomènes, les DSSR et faire ressortir l’importance d’aborder la SSR des adolescents de 10 à 19 ans et des jeunes de 10 à 24 ans, afin de pallier la SSR en situation de crise, l’égalité de genre et le lien entre SSR et genre.

Cette initiative a mis en relief le travail d’impulsion du changement social et de comportement favorable à l’accès aux services de qualité pour tous, autour d’objectifs spécifiques afin d’atteindre des résultats probants. La formation a été faite en étroite collaboration avec l’Association des journalistes et communicateurs en communication pour le développement (AJCCD).

Pour Boureima Sanga, coordinateur de ladite association, cette formation offre l’opportunité aux journalistes de maîtriser les techniques de la production journalistique  basées sur les DSSR. Selon lui, cette communication est basée sur le journalisme à impact sur le changement et le développement, tout en restant professionnel dans l’utilisation des données probantes et dans le respect de la déontologie, dans le souci du respect des normes nationales et internationales, afin de réussir ces thématiques sensibles qui constituent des sujets de développement. L’objectif est de renforcer les capacités des journalistes et acteurs et actrices des médias.

Selon Reine Stévie Yaméogo, présidente de l’OJEPC, les enjeux de cette formation rentrent dans le cadre de la célébration internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars, en collaboration avec MDM. Nous avons jugé qu’il était important de renforcer les capacités et d’éclairer la lanterne des journalistes et avoir leurs contributions, en tant que quatrième pouvoir.

Les attentes sont, qu’avec le MDM, les journalistes puissent définir une feuille de route qui permette de proposer des activités qui vont contribuer à atteindre les objectifs de plaidoyer de MDM par rapport au projet DSSR et VBG. Nous avons évoqué les différents volets de la SSR, car il y a beaucoup de défis socio-sanitaires à relever, afin de pouvoir interpeller les gouvernants à respecter leurs engagements et permettre l’épanouissement des jeunes. C’est un échange qui a été fructueux et MDM a promis d’accompagner les journalistes dans leurs actions, sur une période donnée.

Pour Ismaïl Kiékiéta du média en ligne fasoinfo.net, cette formation a été bénéfique, en ce sens qu’elle permet de mieux rédiger nos articles sur la SSR et VBG. La formation a été très pertinente.

Pour Absétou Miwendé de la radio Burkina, ces deux (2) jours de formation nous ont été bénéfiques, en termes de VBG surtout, car le genre est une notion qu’on appréhende, mais on n’a pas forcément la bonne information. Les formateurs ont pris le temps de clarifier ces différentes notions, de telle sorte qu’on puisse maintenant faire une différence, lorsqu’on est confronté à une question de genre. Nous avons eu une notion d’équité afin de donner les mêmes chances à tous les sujets que nous traitons. Nous remercions les organisateurs qui ont bien voulu penser aux journalistes et nous espérons avoir cette formation de temps en temps pour nous amener à revenir sur ce que nous croyons vrai et qui n’est pas forcément la vérité. C’était une bonne formation.

Adélaïde Tenin Mana

Ouaganews.net

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