Le ministre en charge des infrastructures, Adama Luc Sorgho, a effectué une visite-terrain, afin de constater de visu l’état d’avancement du poste de péage moderne route de Fada N’Gourma, ce mardi 5 mars 2024, à Ouagadougou.
En principe, il était prévu que ces travaux soient réceptionnés au mois de décembre 2023. Mais, des problèmes techniques ont retardé cette réception, à en croire Adama Luc Sorgho, ministre en charge des infrastructures.
En effet, pour réduire les longues attentes sur les péages, améliorer les recettes de péage, faciliter le passage, le Burkina s’est doté des postes de péage dits modernes. Chaque péage est constitué de 6 passages, dont 3 passages pour les véhicules lourds et 3 pour les véhicules légers qui sont répartis dans les deux sens, ce qui donne donc, un total de 12 voies. A cela, s’ajoute une treizième voie, appelée voie exonérée. Cette voie est conçue pour les convois exceptionnels et également les véhicules ayant un gabarit exceptionnel.
« En termes de finitions, sans trop nous jeter des fleurs, celles-ci restent de belles œuvres. En termes de travaux, l’entreprise principale aujourd’hui, a terminé. Il reste le corps secondaire. Notamment, tout ce qui est automatique et tout ce qui est énergie. Mais aussi, l’énergie est terminée. Il reste la mise en service. La mise en service est commandée par les systèmes automatiques. Sur ce péage, c’est l’énergie solaire pour le moment et après viendra la SONABEL et ensuite, s’en suivront les groupes électrogènes. », a laissé entendre Mathieu Lompo, DG de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (Agetib).
Il explique également que « Désormais avec ce péage, plus besoin de dire la somme à l’usager, car un écran s’affiche et tant que vous ne payez pas, la barrière ne peut pas s’ouvrir et quand vous payez, le péagiste actionne un bouton à son niveau et la barrière s’ouvre. Cela prouve donc, que vous êtes en règle. C’est tout cela qui est pris en compte et qui montre qu’il est moderne. »
Pour la mise en service, les techniciens ont annoncé, 2 mois maximum.
« Normalement, fin mars, on peut commencer les essais à blanc. Les usagers pourront, sans d’abord payer, juste pour voir comment ça fonctionne et certainement, tout cela va prendre le mois d’avril et les autres postes vont suivre en même temps. Certainement vers le mois de mai, les usagers vont commencer à payer. », a souligné Mathieu Lompo, DG de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (Agetib).
Néanmoins, le ministre des infrastructures a haussé le ton et donner des instructions fermes. « J’ai donné des instructions (au DG de l’Agetib, ndlr) afin que la prochaine visite ici, que tous les appareils soient en marche et plus besoin de tester. C’est-à-dire la mise en service est déjà prête, et nous pouvons constater comment le poste de péage fonctionne. »
« En ce moment, vous n’avez pas besoin de beaucoup d’explications. Je ne viendrai plus ici encore, pour écouter les explications », renchérit-il.
« Ce que j’ai vu, c’est rassurant. Tout est prêt. Juste quelques détails à achever et la prochaine visite, vous verrez. Il faut que ça soit fonctionnel. », a-t-il conclu.
Par ailleurs, les travaux ont été lancés en septembre 2020 à Bobo et ont débuté en février 2021, avec un coût global de 18 milliards.
Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net