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#Burkina/Sommet Russie-Afrique : la coordination des OSC du Burkina se dit fière de Ibrahim Traoré

La coordination des OSC du Burkina était face aux hommes des médias ce mardi 1er août 2023, à Ouagadougou, pour témoigner son soutien au président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré et aussi, montrer son mécontentement à l’endroit des institutions telles que la CEDEAO, l’UEMOA et l’UA, suite à leurs sanctions à l’encontre des nouvelles autorités du Niger.

Après l’accueille triomphale du capitaine Ibrahim Traoré à son arrivée à l’aéroport de Ouagadougou, c’est au tour de la coordination des OSC du Burkina de lui manifester son soutien pour son discours prononcé au sommet Afrique-Russie, tenu les 27 et 28 juillet 2023 à Saint Petersburg.

« Il a réussi à incarner l’âme du capitaine Thomas Sankara, celle des citoyens burkinabè, ainsi que celle des panafricains du monde », a laissé entendre Ghislain Dabiré, secrétaire général de la coordination des OSC du Burkina.

Les conférenciers disent être déterminés à aller au bout de leur effort et à accompagner le président dans sa gouvernance jusqu’à la fin de cette transition.

Aussi, ils disent soutenir le président dans son communiqué mettant en garde les institutions de la sous-région dans leur volonté d’infliger des sanctions au Niger, suite au putsch.

« Vous êtes déjà des guerriers, depuis l’avènement du terrorisme dans le Sahel et c’est le moment ultime pour nous, peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, d’unir nos forces dans la lutte contre l’hydre terroriste qui gangrène nos frontières », s’insurgent les conférenciers.

Et d’ajouter : « Nous voudrions vous dire de profiter des comportements irresponsables et inhumains actuels des marionnettes occidentales, telles que l’UEMOA, la CEDEAO, l’UA et leur mentor, la France, pour démontrer au monde entier, l’unité de la nation et du peuple nigériens »

Ils s’indignent ainsi, de ces institutions qui ne s’impliquent pas militairement pour combattre aux côtes de ces pays du Sahel, depuis l’avènement du terrorisme et concluent par cette interrogation :« c’est lorsqu’un Etat vit qu’on parle de droit constitutionnel ou c’est à l’absence d’un Etat qu’on parle de droit ? »

Ahoua KIENDREBEOGO/OuagaNews.net

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