Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a animé, ce mardi 8 septembre 2020, à Ouagadougou, son traditionnel point de presse. L’augmentation du nombre de déplacés internes, les inondations, les élections du 22 novembre ont été entre autres, les sujets abordés.
«Le Burkina Faso traverse une grave crise sécuritaire et humanitaire, depuis l’avènement du pouvoir du MPP», a déclaré le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Amadou Diemdioda Dicko. En effet, par la voix du vice-président de l’UPC et celle du président du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Carlos Toé, le Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF) a animé, ce mardi 8 septembre 2020, à Ouagadougou, son traditionnel point de presse sur des questions d’actualité nationale. Le nombre de déplacés internes, les inondations, les élections du 22 novembre sont entre autres, les sujets retenus.
Sur la question des personnes déplacées internes au Burkina Faso, le vice-président de l’UPC note une augmentation. Citant le CONASUR, il a évalué à 1 million 13 mille, le nombre de déplacés internes au Burkina Faso. Pour lui, ce nombre de déplacés internes dépasse quatre fois celui du Mali et du Niger. Amadou Diemdioda Dicko met alors cette situation de déplacés internes au compte du régime du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), avant de féliciter les citoyens burkinabè qui accueillent, logent, soignent et nourrissent ces déplacés internes.
Sur le sujet des inondations, le CFOP déplore les pertes de vies humaines, les blessés et les dégâts matériels. «C’est le lieu pour nous d’exiger du ministère en charge de l’urbanisme d’avoir une vraie politique pour nos villes et pour l’évacuation des eaux», a indiqué Amadou Diemdioda Dicko. Il a également, interpellé les citoyens burkinabè à adopter des comportements qui vont contribuer à assainir leur cadre de vie et à prévenir certaines catastrophes naturelles. Et le CFOP de présenter ses condoléances aux familles éplorées et souhaité prompt rétablissement aux blessés de ces inondations.
L’audit du fichier électoral a été également au menu du point de presse. En effet, selon M. Dicko, suite à une concertation des coprésidents du dialogue politique, les deux parties (opposition et majorité) ont convenu que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) propose un projet de TDR pour l’audit du fichier électoral. A l’entendre, ce projet de TDR sera discuté et adopté au niveau du comité de suivi du dialogue politique.
A la question de savoir ce que l’opposition propose, de façon concrète, pour résoudre les questions de l’insécurité et des inondations, Carlos Toé répond : «l’opposition politique n’a jamais cessé d’interpeller le gouvernement qui est le principal responsable du danger qui plane sur nos populations». Il a précisé que l’opposition mène également, des actions humanitaires sur le terrain.
Lasso SAMA